Deux cent (200) millions d’euros soit 131,18 milliards de F CFA, c’est le montant d’une enveloppe financière sous forme de garantie partielle de crédit pour soutenir le financement durable du Togo à travers la mise en œuvre de projets verts et sociaux.
L’accord a été signé le mercredi 28 mai 2025 à Abidjan en Côte d’Ivoire par le Groupe de la Banque africaine de développement, en tant qu’arrangeur principal mandaté, et le gouvernement togolais représenté par le ministre de l’économie et des finances, George Barcola.
La garantie partielle de crédit a été fournie par le Fonds africain de développement, le guichet de prêts à taux concessionnels du Groupe de la Banque.
Elle permettra au gouvernement togolais de quadrupler son enveloppe nationale pour lever 200 millions d’euros, à un prix favorable, auprès de prêteurs commerciaux internationaux, avec une échéance finale de 20 ans, comprenant une période de grâce de cinq ans.
« Cette opération novatrice est le fruit des orientations stratégiques de Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé, président du Conseil, visant la mobilisation des solutions de financement innovants et durables pour soutenir le programme de développement du Togo. En obtenant ce prêt durable, nous envoyons un signal fort aux investisseurs internationaux quant à la solidité de notre gouvernance économique, notre crédibilité financière, ainsi que notre volonté de développer le pays conformément aux ODD », a déclaré le ministre Georges Barcola.
« Cette transaction marque une étape importante dans le parcours du Togo en matière de développement durable. En tirant parti des produits de garantie du Fonds africain de développement, le Togo accède non seulement à des capitaux à long terme et abordables, mais il renforce également sa visibilité auprès des investisseurs internationaux », a pour sa part souligné Solomon Quaynor, vice-président du Groupe de la BAD chargé du Secteur privé, de l’Infrastructure et de l’Industrialisation.
Les secteurs éligibles dans l’utilisation des fonds incluent notamment l’adaptation au climat, la préservation de la biodiversité, l’agriculture durable, l’accès à une énergie propre et abordable, la lutte contre la pollution. Ces investissements soutiennent directement la feuille de route 2020-2025 du gouvernement togolais, qui donne la priorité à la croissance inclusive et au développement climato-résilient.
Cris DADA