L’éducation de base occupe une place centrale dans les priorités du Togo, qui multiplie depuis des années les actions en faveur de l’accès universel et du maintien des enfants à l’école. Ces efforts soutenus portent progressivement leurs fruits, comme en témoigne la progression régulière du taux d’achèvement du primaire.
Ainsi, le taux d’achèvement du primaire (proportion d’enfants achevant le cycle primaire par rapport à ceux en âge de le faire) est en évolution.
Ce taux était à 88,80 % en 2023. Les mesures de soutien du gouvernement l’ont porté à 94,60 % l’année suivante. Cette année (2025), on s’attend à ce qu’il grimpe jusqu’à 121,70 %.
Un autre indicateur rassurant est le ratio apprenants publics/classe au primaire. Il est passé de 48 en 2023 à 51 en 2024 et est attendu à 49 en 2025. S’agissant de la proportion de salles en dur au primaire public, elle est évaluée à 71 % en 2023, 76 % en 2024 et attendue à 80 % cette année.
Un résultat des réformes
Au rang des réformes phares à la base de ces résultats, figurent la gratuité des frais de scolarité dans le primaire public, du Cours préparatoire première année (CP1) au Cours moyen deuxième année (CM2). Justement, en classe de CM2 qui s’achève par l’examen du Certificat d’études du premier degré (CEPD), une autre décision salutaire est la suppression des frais d’examen.
Les informations font état de ce que pour la seule année 2021, la mesure d’exemption de frais d’inscriptions pour les candidats aux différents examens scolaires et universitaires a coûté globalement 1,9 milliard de francs CFA à l’État. Cette gratuité, promesse du président du Conseil des ministres, est entrée en vigueur dès le début de l’année académique 2020-2021.
Au total, près de 485 000 candidats, inscrits à une dizaine d’évaluations diplômantes scolaires y compris le CEPD, en ont bénéficiée, ce qui constitue une aide inestimable pour les parents d’élèves et les différents apprenants.
La Rédaction