Depuis le lancement du Projet d’appui au secteur agricole (PASA), le gouvernement togolais ne cesse de multiplier les investissements en faveur de la relance du sous-secteur de l’élevage.
Après l’introduction des géniteurs performants dans les élevages, la construction des bergeries améliorées, le Contrôle des maladies à haute incidence, la professionnalisation des éleveurs etc., une nouvelle ère s’ouvre à ces sous-secteurs : Il s’agit de la transformation et la commercialisation des produits carnés dans le respect des normes hygiéniques.
Dans cette perspective, les villes de Kpalimé, Sokodé et Kara abritent la construction des nouvelles aires d’abattage des animaux au Togo.
Depuis 2011, les actions de relance du sous-secteur de l’élevage, engagées par le gouvernement togolais à travers PASA ont occasionné l’accroissement des effectifs de cheptels et l’émergence d’éleveurs modernes.
La chaine de valeur bétail-viande est donc en bonne voie et il s’avère indispensable de s’investir dans la valorisation de ces produits par la transformation et la commercialisation afin de satisfaire une demande en produits carnés de plus en plus croissante tout en s’assurant des conditions de salubrité adéquates pour garantir la santé et le bien-être de la population.
La construction de trois (3) aires d’abattage modernes par le gouvernement s’inscrit dans le cadre du financement additionnel du PASA. Autour de ces aires seront organisés les acteurs dont les éleveurs qui vont fournir des animaux sur pieds aux autres acteurs de la chaine de transformation.
Le montant global de ce premier lot de construction est estimé à 983.098.191 F CFA incluant la voirie interne, les équipements et la chambre froide. Un montant prévisionnel de 400 000 000 F CFA est également positionné pour le lancement de trois nouveaux chantiers de construction de ces mêmes infrastructures dans les villes d’Atakpamé, de Niamtougou et de Dapaong.
Les informations font état de ce qu’à ce jour, les taux d’avancement sont très poussés sur ces trois chantiers qui sont de 50%, 81% et 88%, respectivement pour les sites de Kpalimé, Kara et Sokodé.
En vue de garantir un approvisionnement soutenu de ces abattoirs modernes, l’Institut de Conseil d’Appui Technique (ICAT) interviendra pour non seulement organiser les chevillards et les bouchers en interprofession, mais aussi identification rapide des boucheries en préfectures et dans les grandes agglomérations, faire adopter des référentiels qui consacrent des élevages à vocation commercial, aider à l’élaboration de plans d’affaires.
L’ICAT interviendra également pour la mise en place d’un système d’information des acteurs (bourse du bétail), et l’organisation des acteurs par niveau autour des promoteurs en techniques d’intermédiation commerciale.
« Ces investissements bien raisonnés constituent la base d’une croissance forte et soutenue qui cadrent bien avec les objectifs du PND visant à promouvoir davantage l’investissement privé en encourageant le partenariat public-privé. Plusieurs emplois seront créés entre les maillons des bénéficiaires que sont : les éleveurs, chevillards, bouchers, distributeurs, consommateurs, communes, vétérinaires, services de contrôle », rassurent les responsables du département en charge de l’agriculture.
La Rédaction