Que doivent faire les pays de la sous-région ouest africaine pour réussir la lutte contre le terrorisme qui gagne du terrain ? Pour répondre à cette question épineuse, les chefs d’Etat togolais et béninois, Faure Gnassingbé et Thomas Boni Yayi à Abidjan où ils ont rencontré leur homologue ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, penchent pour une réponse régionale.
Pour le président togolais, il n’y a pas de temps à perdre. Il faut rapidement aller vers une réponse régionale contre le terrorisme.
« Le terrorisme ne se combat pas seul, il y a des réponses nationales qui ont leur importance mais elles doivent être complétées et amplifiées par une réponse régionale et même internationale. Nous croyons qu’autour du président Alassane Ouattara, c’est dans l’intérêt appropriée, nous allons pouvoir réfléchir à ces questions-là », a-t-il dit devant la presse.
Pour constituer une force devant le terrorisme et le radicalisme violent, une réunion régionale des ministres de la sécurité est d’ailleurs en préparation. Faure Gnassingbé s’est fait accompagner en Côte d’Ivoire par les ministres de la Sécurité et de la protection civile, le colonel Damehame Yark et de la Justice, Pius Agbetomey.
Les chefs d’Etat béninois et togolais se sont aussi rendus dans la foulée de ce déplacement à Grand-Bassam où les terroristes ont sévi ce dimanche pour déposer une gerbe en mémoire des victimes.
Ils ont également réitérer leur condamnation de cette attaque terroriste, une de trop après celles qui ont frappé en novembre 2015 l’hôtel Radisson Blu à Bamako au Mali et en janvier dernier SplendidHotel à Ouagadougou au Burkina Faso.