Economie : Le coût moyen du crédit en recul au Togo

C’est une bonne nouvelle pour les entreprises et les ménages togolais. Le coût moyen du crédit est en recul dans le pays. Un fléchissement qui exprime une évolution significative dans la dynamique économique nationale.

En effet, le taux de dégradation des crédits bancaires, selon les précisions faites par le Conseil national du crédit (CNC) au début du mois d’octobre 2025, est passé de 7,6 % à 7 %.

D’après les calculs, le coût du crédit a reculé à 7,5 %. Une année plus tôt, il était question de 8 %. Aussi, en ce qui concerne les taux d’intérêt pour les micros et les moyennes entreprises, ils ont respectivement baissé à 8,5 % et à 8 %.

La baisse du coût du crédit reflète avant tout une détente dans les conditions d’emprunt sur le marché national. En clair, il devient moins coûteux pour les particuliers, les entreprises et les institutions d’accéder aux financements bancaires.

Cette baisse traduit non seulement une amélioration des conditions monétaires et financières, mais aussi la confiance croissante des banques et des institutions de micro finance dans la solidité du tissu économique du pays.

Les établissements bancaires, encouragés par la solidité macroéconomique du pays et la qualité améliorée de leurs portefeuilles, consentent désormais à prêter à des taux plus avantageux.

Pour les entreprises, cette réduction des taux d’intérêt signifie un accès facilité au financement de l’investissement productif : achat d’équipements, extension d’usines, modernisation des outils de production ou renforcement des capacités de stockage. Les petites et moyennes entreprises (PME), souvent freinées par le coût élevé de l’argent, peuvent désormais envisager des projets plus ambitieux.

Du côté des particuliers, l’assouplissement des taux favorise la consommation, notamment dans les secteurs du logement, de l’automobile ou des services. En réduisant la charge des emprunts, il améliore le pouvoir d’achat et libère des marges financières pour d’autres besoins.

Cette évolution résulte des efforts des autorités à maintenir une politique monétaire prudente, équilibrée entre la maîtrise de l’inflation et le soutien à la croissance. Les réformes engagées dans les domaines fiscal, douanier et logistique font par ailleurs leurs effets. Sans oublier la mise en œuvre de la Feuille de route gouvernementale qui fait du bien.

La diminution du coût du crédit s’inscrit selon le gouvernement dans un contexte de croissance soutenue et de discipline budgétaire maîtrisée. L’économie togolaise affiche, depuis plusieurs années, une trajectoire ascendante, avec un taux de croissance supérieur à la moyenne régionale.

Au demeurant, cette baisse du coût du crédit agit comme un multiplicateur économique : elle soutient la demande, encourage la production et crée un environnement plus propice à la croissance.

Cris DADA

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