En matière de protection sociale au Togo, les ménages vulnérables sont au centre de l’action publique du Président du Conseil Faure Gnassingbé. En effet, fidèle à sa politique de promotion du bien-être des populations togolaises, Il ne cesse de réaffirmer son engagement en faveur de la protection des couches vulnérables à travers diverses mécanismes et réformes.
Le dernier instrument en date à être opérationnalisé dans cette dynamique par le gouvernement sous l’impulsion du Président du Conseil est le Programme national de la protection sociale (PNPS).
Officiellement lancé le 18 décembre 2025, il s’inscrit dans la politique d’inclusion du Président du Conseil Faure Gnassingbé pour qui « aucun Togolais ne doit être laissé au bord du chemin du développement ».
Il vise à améliorer la situation socio-économique des ménages vulnérables et leur résilience aux chocs, la création de l’emploi surtout en faveur des jeunes vulnérables et le renforcement de l’autonomisation desdites populations dans un cadre de consolidation et d’innovation de la protection sociale au Togo.
Dans le cadre de la composante 1 de ce programme, 700 000 personnes sur toute l’étendue du territoire seront bénéficiaires. Ainsi, chaque ménage recevra 25 000 FCFA au titre de cette opération.
Ce programme s’ajoute à d’autres initiatives phares en matière de protection sociale déjà opérationnelles dans le pays.
Il s’agit notamment de l’Assurance maladie universelle (AMU) avec plus de 4,4 millions de personnes couvertes, et depuis le 23 octobre dernier, l’ouverture de la couverture AMU à 3 millions de travailleurs non-salariés œuvrant dans l’informel, le programme School AMU, le programme de cantines scolaires à travers la fourniture gratuité de 41 millions de repas chauds à 219 762 écoliers, la distribution gratuite des kits scolaires à plus de 100 000 filles au titre de la rentrée scolaire 2025-2026.
A cela s’ajoutent le programme « Wezou » qui a permis d’offrir plus de 4 millions de prestations couvertes pour la prise en charge quasi-gratuité des femmes enceintes et la mise à disposition de crédits intrants d’une valeur de 8,7 milliards FCFA au profit des producteurs.
Par ailleurs, l’octroi de crédits d’un montant total de 117,2 milliards FCFA à près de 2 millions de bénéficiaires à travers les mécanismes du Fonds national de la finance inclusive (FNFI), le projet de filets sociaux et services de base (FSB) ainsi que le programme de revenu universel de solidarité (Novissi) témoignent de la volonté du Président du Conseil de renforcer la protection sociale et l’inclusion financière notre pays.
Grâce à ces initiatives, une amélioration significative des indicateurs socioéconomiques a été observée au Togo. En effet, sur le plan non monétaire, environ 28,9 % des ménages étaient pauvres de façon multidimensionnelle en 2021, contre 37,1 % en 2018, soit une baisse de 8,2 points malgré l’impact significatif de la pandémie de Covid-19.
Par ailleurs, le Togo est passé pour la première fois de son histoire de la catégorie des pays à indice de développement humain (IDH) « faible » à celui des pays à IDH « moyen ».
Il faut souligner que toutes les actions du gouvernement en matière de protection sociale ne sont pas menées de manière séparée. Ainsi, le Gouvernement a adopté en conseil des ministres le 17 décembre 2025 la politique nationale de protection sociale qui permet de fédérer les actions précédentes et celles en cours dans une approche consolidée.
La Rédaction