Togo : Des outils technologiques de pointe au service de la résilience climatique

Le Togo a fait le choix de miser sur la technologie et l’innovation pour mieux anticiper les risques et protéger les populations contre les conséquences du changement climatique.

En septembre 2025, le programme Waca-Togo a en effet doté l’Agence nationale de la protection civile (ANPC) et l’Agence nationale de la météorologie (ANAMET) d’équipements modernes évalués à plus de 500 millions de F CFA, répartis entre 196 millions pour l’ANPC et 315 millions pour l’ANAMET.

Ces outils de pointe permettent notamment une surveillance en temps réel des phénomènes climatiques et renforcent le système national d’alerte précoce.

Dans les régions les plus exposées notamment les Savanes, ces équipements facilitent la détection rapide des débordements fluviaux et autres signaux critiques. Les informations transmises en temps réel contribuent à sauver des vies et à réduire les pertes matérielles.

En février 2025, l’ANPC a décroché un financement du Fonds vert pour le climat (GCF) d’un montant de 17 milliards de F CFA dans le cadre du projet intitulé « Renforcement de la résilience des communautés vulnérables dans les zones à haut risque climatique et de catastrophes au Togo ».

Mis en œuvre sur cinq ans avec l’appui de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), le projet ambitionne de consolider un cadre national de services climatiques. Il vise notamment à renforcer la capacité des services d’hydrométrie et de météorologie à produire des données fiables, mais aussi à permettre une diffusion rapide et automatisée des alertes à travers un système d’alerte précoce modernisé.

Il faut souligner qu’au fil des saisons, le Togo lutte contre les inondations récurrentes, les sécheresses prolongées, les vents violents et les invasions de ravageurs.

En 2020, les aléas climatiques ont provoqué au Togo environ 26 milliards de F CFA de pertes de productivité, soit l’équivalent de 1,23 % du PIB national selon les données officiels.

Sur la même période, 6 900 hectares de terres cultivables ont été ravagés, représentant près de 9 000 tonnes de production agricole perdues. Pour un pays où l’agriculture demeure la principale source de revenus de millions de familles, ces pertes sont plus qu’alarmantes.

DKS

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