Le financement bancaire au cœur de la dynamique économique togolaise

Dans un contexte de modernisation du secteur financier et d’essor du secteur privé togolais, les banques s’imposent désormais comme des partenaires incontournables du développement du pays.

Anciennement perçu comme un défi majeur pour les entreprises locales, l’accès au crédit s’améliore considérablement, devenant un moteur de croissance. Le financement bancaire occupe désormais une place stratégique au cœur de la dynamique économique togolaise.

Le volume des crédits bancaires accordés aux opérateurs économiques n’a en effet cessé de croître. En octobre 2025, lors d’un point bilan, le ministère de l’Économie et des Finances a dévoilé des chiffres rassurants.

Les crédits bancaires aux opérateurs économiques ont augmenté de 22 % en une année. Ils ont donc atteint 543 milliards de francs CFA au premier semestre de l’année 2025. Il est difficile de parler de crédits sans penser au Fonds national de la finance inclusive (FNFI). Plus de 1,9 million de crédits ont été accordés depuis la création du mécanisme en 2014 jusqu’à fin septembre 2025. C’est équivalent à 116,29 milliards de francs CFA octroyés.

En janvier 2025, le FNFI avait déjà permis l’octroi de 1,86 million de crédits pour un montant global de 109,83 milliards de francs. La progression illustre alors un niveau de plus de 64 000 crédits supplémentaires accordés en 9 mois, pour une valeur de plus de 6 milliards de francs injectés dans l’économie locale.

L’analyse de la distribution sectorielle des crédits révèle une orientation claire vers les secteurs porteurs de la croissance. Le commerce, l’agriculture, l’élevage, les télécommunications, l’industrie manufacturière, etc. concentrent la majeure partie des financements. Cette répartition montre la volonté des banques de soutenir les chaînes de valeur locales et de participer activement à la transformation structurelle de l’économie.

Ainsi, les petites et moyennes entreprises (PME), longtemps confrontées à des difficultés d’obtention de crédit, bénéficient désormais de programmes d’accompagnement spécifiques. Les dispositifs développés permettent de réduire les risques bancaires et d’encourager l’octroi de crédits à des acteurs économiques souvent jugés fragiles.

Cette évolution est le fruit d’une série de réformes structurelles menées par le gouvernement, notamment la consolidation du cadre réglementaire, la promotion de la bancarisation, les appuis offerts aux banques, le renforcement de la stabilité macroéconomique.

Les établissements bancaires, plus solides et mieux capitalisés, sont aujourd’hui en mesure d’offrir des conditions de financement plus compétitives et adaptées aux besoins du marché.

La Rédaction

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