Le programme des transferts monétaires directs aux ménages vulnérables se poursuit au Togo. Le nombre de ménages bénéficiaires de ces transferts prévus par région en 2025 et octroyés par l’AFD et l’État togolais, devrait être au total de 31 450.
Piloté par le ministère du Développement à la base, de l’Inclusion financière, de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes dans la dynamique d’une société plus équitable et résiliente, programme transforme progressivement le quotidien de milliers de familles dans tout le pays.
Il octroie, sans contrepartie aucune, une aide financière à des personnes ou des familles identifiées comme étant en situation de précarité.
L’objectif est de soulager les besoins de première nécessité et d’offrir aux bénéficiaires la possibilité de lancer ou de renforcer une activité génératrice de revenus. Ces appuis prouvent leur pertinence, offrant ainsi une bouffée d’oxygène à des travailleurs du secteur informel durement éprouvés, leur permettant de subvenir à leurs besoins.
Sur l’ensemble des ménages ciblés cette année, 1 230 ménages sont attendus dans Lomé Commune. Dans la région maritime, cela devrait bénéficier à 9 800 ménages selon les prévisions et à 368 dans les Plateaux. 44 ménages dans la région centrale, 9 766 dans celle de la Kara et enfin 10 242 ménages dans la région des Savanes sont aussi précisés comme potentiels bénéficiaires de transferts monétaires par le ministère. Des chiffres confirmés dans le budget citoyen 2025.
Au-delà des chiffres, il s’agit selon le gouvernement, d’une approche qui traduit une philosophie d’accompagnement respectueuse de la dignité des bénéficiaires. C’est la logique de responsabilisation et de développement durable. Ils permettent aux populations vulnérables de conserver leur autonomie et de bâtir elles-mêmes les bases de leur résilience économique.
En consolidant les filets sociaux à travers ces transferts monétaires, l’État poursuit son ambition de réduire les inégalités sociales et d’assurer une croissance inclusive, dans un contexte où les défis liés à la pauvreté et au chômage demeurent encore prégnants.
La Rédaction