Les acteurs politiques réunis au sein du Cadre permanent de concertation (CPC) ont tenu ce lundi 26 mai 2025, leur 21ème séance de la 2ème session de l’année. Au menu des échanges, des sujets politiques relatif aux préparatifs des prochaines élections municipales prévues pour le 10 juillet 2025.
Les attentions ont été à cet effet focalisées sur l’éternelle question du renouvellement de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) qui n’est pas fait.
Le président du CPC Me Tchassona Traoré Mouhamed a saisi l’occasion pour interpeller le président de l’Assemblée nationale afin qu’il déroule le processus de renouvellement de la CENI.
Au cours des travaux, il a été également question que la date limite du dépôt des dossiers soit repoussée pour deux raisons : le jeudi 29 mai 2025 un jour très important pour la communauté chrétienne au Togo (Ascension) et étant donné que « les gens courent encore dans les mairies pour faire établir leurs papiers ».
« On a demandé de repousser légèrement la date du dépôt des dossiers, pour que tout le monde puisse être à même de le faire dans les bonnes périodes », a indiqué Me Tchassona Traoré à la presse.
L’autre sujet de discussion est relatif au décret pris le 21 mai 2025, par rapport à l’augmentation du nombre de délégués.
« Les avis diffèrent. Il y a une constante qui relève que, étant donné que le processus électoral a déjà démarré et que c’est pendant qu’il a démarré que le décret a été pris, ça a compliqué l’activité des partis sur le terrain. Il y a donc beaucoup qui ont proposé que ce décret puisse être reporté, pour qu’on reste à l’étape de 2019, de sorte que ce décret ne puisse avoir application que dans les prochaines années, pour d’autres scrutins. Il y en a qui pensent qu’il fallait, peut-être, pour cela, repousser la date des élections, si on doit maintenir le décret tel quel », a expliqué le président du CPC.
L’ensemble des propositions ont été notées par le ministre de l’administration territoriale Colonel Awaté Hodabalo qui a fait la promesse de les transmettre au Président du Conseil Faure Gnassingbé, pour que « la solution idoine puisse être prise ».
David S.