Officiellement désigné Président du Conseil ce samedi 03 mai 2025 par l’Assemblée nationale, le nouveau président du Conseil, Faure Gnassingbé a dans la foulée prêté serment devant la Cour constitutionnelle conformément à l’article 47 de la Constitution du 06 mai 2024.
C’est la Place des Fêtes de la Présidence qui a servi de cadre à cette cérémonie marquée par plusieurs temps forts notamment la lecture des actes, le serment proprement dit, l’allégeance de l’armée, le discours du président de la Cour et les félicitations des personnalités invités pour la circonstance.
Le Président du Conseil désigné a prêté serment devant la Cour constitutionnelle en ces termes :
« Devant Dieu et devant le peuple togolais, seul détenteur de la souveraineté nationale, Nous…, Président du Conseil désigné conformément aux lois de la République, jurons solennellement :
– de respecter et de défendre la Constitution que la République togolaise s’est librement donnée ;
– de remplir loyalement et fidèlement notre mission de serviteur du peuple ;
– de nous engager à consacrer toutes nos forces à la défense de la patrie, de son intégrité territoriale et à la préservation de nos valeurs fondamentales de solidarité, de respect des droits humains, de paix et de l’unité nationale ;
– de nous laisser guider que par l’intérêt général et le respect des droits de la personne humaine, de consacrer toutes nos forces à la promotion du développement, du bien commun, de la paix et de l’unité nationale. »
Cette cérémonie solennelle est suivie d’une prise d’armes et d’un défilé militaire, dans le cadre de l’entrée officielle en fonction du Président du Conseil, une fonction qui revient au chef du parti majoritaire à l’Assemblée nationale.

Selon la nouvelle constitution du 06 mai 2024, le Président du Conseil est le chef du gouvernement et des armées. Il détient également le pouvoir exécutif.
Il faut souligner que dans l’après-midi de ce samedi 03 mai, les députés et sénateurs se réunissent en Congrès pour élire le nouveau président de la République pour un mandat de 4 ans. Une fonction devenue essentiellement honorifique.
Au demeurant, ces cérémonies marquent le basculement définitif du Togo vers un régime parlementaire, avec la suppression de l’élection présidentielle au suffrage universel direct.
David S.