Le Togo prend les mesures adéquates en vue de renforcer le potentiel concurrentiel de ses entreprises agroalimentaires notamment sur le marché international.
Dans le cadre du « Projet d’appui à la croissance inclusive, résiliente et créatrice d’emplois » appuyé par le PNUD, des experts nationaux ont entamé ce mardi 19 novembre 2024 à Lomé, un atelier de formation de quatre jours sur le référentiel CEDEAO en matière de sécurité sanitaire des aliments.
C’est une initiative de la Haute Autorité de la Qualité et de l’Environnement (HAUQE) qui permettra de disposer d’une base d’auditeurs/experts qualifiés capables de soutenir les activités de l’infrastructure nationale de la qualité, notamment celle relative à la certification des produits des entreprises agroalimentaires.
Ces experts seront outillés pendant trois jours sur les référentiels de Bonne Pratique de Fabrication (BPF) et Bonne Pratique d’Hygiène (BPH) alimentaire, et sur le HACCP qui est un référentiel international visant à anticiper et à prévenir les risques liés à la sécurité des denrées alimentaires.
Cette formation intervient en effet dans le contexte actuel de la mondialisation des échanges marqué par l’émergence du consumérisme de plus en plus exigeant en matière de la qualité des biens et des services.
Le président de la HAUQE, Laré Arzouma Botré a expliqué que les entreprises en Afrique et celles de notre pays éprouvent d’énormes difficultés pour exporter leurs produits et services sur les marchés en raison d’une forte exigence de conformité des produits et services aux normes requises.
« Les méthodes d’analyse des dangers et maîtrise des risques (HACCP) de la norme ISO 22000, système de management de la sécurité des denrées alimentaires sont très capitales dans la fabrication et la transformation des produits agroalimentaires afin de garantir la qualité des produits. C’est pourquoi il est très indispensable que les acteurs de la qualité s’approprient ces exigences en vue d’accompagner les entreprises togolaises notamment les TPME/TPMI à la démarche qualité », a-t-il ajouté.
Pour relever ces défis liés au certificat de conformité des produits, le gouvernement togolais avait déjà adopté une infrastructure nationale de la qualité fixée par la loi cadre no 2009-016 du 12 août 2009 portant organisation du schéma national d’harmonisation des activités de normalisation, d’agrément, de certification, d’accréditation, de métrologie, de l’environnement et de la promotion de la qualité au Togo.
C’est cette loi cadre qui a créé la Haute autorité de la qualité et de l’environnement (HAUQE), chargée de la coordination des activités de l’Infrastructure nationale de la qualité et les structures techniques de la qualité dont le Comité togolais d’agrément (COTAG) qui a pour mission de réaliser des activités de certification des produits, services et entreprises dans le pays.
La Rédaction