Le chef de l’Etat togolais était le lundi 13 janvier dernier à Atakpamé dans la préfecture de l’Ogou où il eu à échanger avec les producteurs du coton sur les défis auxquels le secteur est confronté. Face aux acteurs du secteur, Faure Gnassingbé a réaffirmé ses ambitions pour le coton togolais.
« Notre rêve, c’est de passer à l’étape supérieure : la transformation du coton en fils et des fils aux tissus et des tissus aux vêtements que nous portons. C’est le défi que nous devons relever aujourd’hui et que nous avons inscrit dans le Plan national de développement (PND) », a en effet indiqué le chef de l’Etat.
« Nous avons pu rencontrer les investisseurs qui sont dans le textile. Ils nous ont clairement dit qu’ils pourraient venir s’installer au Togo, mais la production est insuffisante. Je crois fermement que nous pourrons faire beaucoup plus si nous arrêtons de vendre la fibre de coton. Il faut que demain, nous puissions vendre des vêtements et des tissus », a ajouté Faure Gnassingbé.
« Cette fois-ci, nous ne vendrons pas seulement dans notre pays le Togo, mais en Europe et aux Etats-Unis. C’est possible parce que nous en avons les moyens. Le coton est de qualité, les cotonculteurs sont désireux de produire plus pour gagner plus. Nous l’Etat, nous sommes en train de convaincre les autres partenaires de continuer à s’impliquer dans ce secteur », a-t-il poursuivit.
De 77 000 tonnes en 2013, la production cotonnière du Togo est passée à 137 000 tonnes à la fin de la campagne 2018-2019. Le pays vise l’objectif de 200.000 tonnes à l’horizon 2020. Les producteurs ont été exhortés à faire plus d’efforts afin que cet objectif soit atteint.
David S.