En misant sur la performance de ses infrastructures portuaires et aéroportuaires, le Togo s’impose comme un maillon logistique essentiel de l’Afrique de l’Ouest. Aujourd’hui, le port autonome de Lomé et l’aéroport international Gnassingbé Eyadema se positionne en tête dans ce choix de la connectivité comme une arme de développement.
Le port et l’aéroport d Lomé sont deux espaces qui incarnent les poumons économiques dont la vitalité alimente la croissance nationale et rayonne bien au-delà des frontières togolaises.
Le port de Lomé est le seul en eau profonde de la sous-région capable d’accueillir des navires de troisième génération. Sur cet avantage naturel, il capitalise pour se hisser au rang des plateformes portuaires les plus performantes.
En 2024, le trafic global au port s’est établi à 30,6 millions de tonnes, soit en hausse de 1,85 % par rapport à l’année précédente où c’était de 30,08 millions, et plus loin à 25,9 millions de tonnes en 2020.
Le trafic conteneurisé a progressé de 5,19 %, atteignant 2 millions d’équivalents vingt pieds (EVP), contre 1,9 million l’année précédente. 1 525 navires ont accosté à Lomé la même année, contre 1 554 l’année précédente.

Le port sert de porte d’entrée et de sortie pour plusieurs pays enclavés, notamment le Niger, le Burkina Faso et le Mali, grâce à une fluidité logistique exemplaire et à une connectivité terrestre sans cesse améliorée avec des procédures de plus en plus digitalisées.
Pour sa part, l’aéroport international Gnassingbé Eyadema attire également : 1,5 million de passagers ont été accueillis en 2024, soit une croissance de 6 % par rapport à 2023. Le nombre de destinations desservies est de 39, celui des compagnies aériennes régulières est de 11 et le nombre de mouvements d’aéronefs est d’environ 16 915.
L’objectif affiché est d’augmenter davantage la capacité d’accueil de l’aéroport, afin de faire passer le volume annuel de passagers à 2 millions d’ici quelques années.
La plateforme aéroportuaire devient ainsi un hub aérien de référence. Les investissements effectués en sont pour quelque chose, permettant la modernisation de l’aérogare, l’extension du terminal passager, la mise à niveau des équipements de navigation aérienne.
Le port et l’aéroport forment ensemble un duo stratégique au service du développement. Ils symbolisent un pays en mouvement, maître de son destin logistique.
David KOSSI