Le revenu national brut par habitant a progressé de manière significative au Togo, passant de 2 748 dollars américains en 2023-2024 à 2 856 dollars en 2025, selon le dernier rapport 2025 sur l’Indice de développement humain (IDH).
Le revenu national brut par habitant est un indicateur de développement parmi les plus révélateurs. Il mesure en effet la valeur totale des richesses produites par un pays, y compris les revenus provenant de l’étranger, rapportée au nombre d’habitants. En d’autres termes, il reflète la part moyenne de richesse dont dispose chaque citoyen.
La hausse enregistrée par le Togo témoigne selon le gouvernement, d’une création de valeur plus importante au sein de l’économie nationale, mais aussi d’une meilleure redistribution des ressources.
« Même si la progression ne signifie pas encore une évolution uniforme du pouvoir d’achat pour tous, elle indique une tendance favorable, celle d’un pays qui crée davantage de richesse et se rapproche des seuils de revenus caractéristiques des économies émergentes », précisent en effet les autorités du pays.
Cette embellie, remarquée au niveau du revenu national brut par habitant, n’est pas le fruit du hasard. Elle résulte d’une trajectoire économique que le Togo maintient depuis plusieurs années. Aussi, elle s’accompagne d’une transformation des conditions de vie.
L’accès à l’éducation, à la santé, à l’électricité et à l’eau potable s’améliore nettement. Les programmes de protection sociale, comme les transferts monétaires aux ménages vulnérables et les initiatives d’autonomisation économique, contribuent également à réduire la pauvreté.
Chaque point de croissance et chaque dollar gagné sur le revenu national brut par habitant traduisent des emplois créés, des revenus supplémentaires et des perspectives nouvelles pour les jeunes et les femmes entrepreneurs.
Il faut préciser qu’avec un IDH de 0,571 dans le rapport 2025, contre 0,547 dans le précédent, le Togo franchit également le seuil de 0,550 qui marque son entrée dans la catégorie des pays à développement humain moyen. Le pays se hisse par ailleurs à la deuxième place du classement dans l’espace UEMOA et devient, avec la Côte d’Ivoire, l’un des deux seuls pays de la zone à figurer cette catégorie.
DKS