Décentralisation : Des impacts positifs sur le développement local au Togo

Le Togo a franchi des étapes majeures dans la mise en œuvre effective de la décentralisation depuis les élections municipales de 2019, avec un impact positif ressenti sur l’ensemble du territoire. Au-delà des chiffres impressionnants liés aux budgets et programmes d’appui, les réalisations visibles sur le terrain témoignent par ailleurs de l’engagement profond du gouvernement à rapprocher les services publics des populations.

La décentralisation est en marche au Togo, dans les 117 communes et leurs conseils élus qui pilotent le développement local. Dans la continuité de ce processus de décentralisation enclenché par l’État, le Togo a également organisé pour la première fois, en 2024, les élections régionales dans les 5 régions du pays, aboutissant à l’installation de 179 conseillers régionaux chargés d’assurer la coordination territoriale.

Les différents programmes d’appui tels que le FACT, le PAFC et le PAD III ont déjà permis à 19 communes de disposer désormais de nouvelles infrastructures administratives érigées en 2024 : bâtiments communaux, bureaux fonctionnels, services d’état-civil et salles polyvalentes. Ce nombre continue d’évoluer, au regard de la poursuite des investissements dans les collectivités locales.

Sur le terrain, des projets concrets améliorent le quotidien des habitants : 1 526 salles de classe construites entre 2023 et 2024, dont 685 dans la région des Savanes ; plus de 12 500 forages réalisés ces dernières années, accompagnés de 60 000 branchements domestiques et de 194 bornes-fontaines ; installation de plus de 30 000 lampadaires solaires dans les zones rurales via le programme Pep’s Rural, financé à hauteur de 26 milliards de F CFA.

La réforme de l’état civil, lancée en 2018, a permis la mise en place de 1 180 centres principaux et secondaires répartis sur l’ensemble des communes. Depuis 2022, la gratuité des actes de naissance facilite l’accès aux droits civiques et sociaux. La digitalisation progressive de ces services rapproche davantage l’administration des citoyens.

Par ailleurs, le bien-être des populations passe aussi par la préservation d’un cadre de vie sain, d’où l’engagement fort du gouvernement dans le secteur de l’eau et de l’assainissement. L’État s’est fixé l’objectif d’un accès universel à l’eau potable et à l’assainissement.

À Lomé, le projet PASH-MUT, doté de 46 milliards de francs CFA, améliore la distribution d’eau et l’extension des réseaux d’assainissement. Dans plusieurs localités, la réhabilitation des systèmes d’approvisionnement, notamment à Naki-Est et à Dapaong, renforce la sécurité hydrique.

Au-delà des infrastructures, la décentralisation soutient également la vie scolaire. Rénovation de salles de classe, fourniture de manuels et appui aux repas scolaires figurent parmi les réalisations concrètes portées dans le cadre des efforts de décentralisation.

Ces actions impliquent fortement les parents et les communautés locales, notamment les femmes, dans la promotion d’un environnement scolaire favorable aux enfants.

Au total, environ 41,8 milliards de F CFA ont été alloués via le FACT depuis 2020, 13 milliards mobilisés pour le PAFC dans 3 grandes régions et 32 milliards de F CFA dédiés à la politique de décentralisation et de déconcentration en 2025. À ces fonds, s’ajoutent les investissements directs dans les infrastructures et les services de proximité.

Ces réalisations traduisent la vitalité de la décentralisation au Togo. En 6 ans, elle n’est plus un simple cadre juridique, mais une réalité vécue dans les communes, où infrastructures, services publics et initiatives locales transforment le quotidien des populations.

DKS

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