Entre 2020 et 2024, les recettes budgétaires du Togo ont connu une hausse spectaculaire de 67,6 %, passant de 655,2 milliards à 1 098,1 milliards de F CFA. Une progression qui illustre à la fois, la montée en puissance de la mobilisation fiscale, la rigueur dans la gestion publique et la vitalité retrouvée de l’économie du pays.
Le bond enregistré entre 2020 et 2024 s’explique par plusieurs leviers, selon le gouvernement. D’abord, la digitalisation des procédures a permis de réduire les pertes de recettes et d’accroître la transparence des transactions. Aussi, l’État a intensifié la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales, tout en renforçant la culture de la conformité.
Par ailleurs, la croissance soutenue des secteurs clés, tels que l’agriculture, les services, la logistique, l’énergie et l’industrie, a élargi la base imposable et dopé les rentrées budgétaires.
Le pays arrive notamment à diversifier ses sources de revenus, à améliorer la collecte des impôts et des taxes, à moderniser son administration financière grâce à des outils numériques innovants.
L’Office togolais des recettes (OTR), fer de lance de cette dynamique, poursuit en effet son œuvre de rationalisation et d’élargissement de l’assiette fiscale, tout en facilitant les démarches administratives anciennement considérées comme encombrantes par les contribuables.
Dans cette dynamique, le gouvernement rassure que chaque franc mobilisé est investi dans les priorités nationales : infrastructures, éducation, santé, énergie, inclusion sociale.
L’amélioration des recettes permet à l’administration fiscale d’accroître la capacité du pays à financer les projets de développement sans recourir excessivement à l’endettement extérieur, consolidant ainsi la souveraineté économique du Togo, pays de plus de 08 millions d’habitants, et dont la performance budgétaire demeure au-dessus des attentes, traduisant une transformation en profondeur du système économique.
La Rédaction