Au rang des dispositifs de financement autonome de l’entretien et la réhabilitation des routes togolaises figurent en bonne place les postes de péage gérés par la Société autonome de financement de l’entretien routier (SAFER).
En 2023, au total 37,9 milliards de F CFA ont été injectés dans l’entretien du réseau routier national, un record absolu comparativement à 2019 et 2020 où les dépenses n’avaient pas dépassé 17 milliards, selon les données de la SAFER.
Au cours de la même année, les ressources globales mobilisées par la SAFER s’élèvent à 26,1 milliards de F CFA, dont 37 % proviennent justement des recettes des péages.
Contrairement aux idées reçues, ce que paie le contribuable aux postes de péage (une vingtaine au total sur le plan national) n’est pas une taxe opaque, mais une contribution directe à l’entretien des routes qu’il utilise quotidiennement.
Les recettes mobilisées aux postes de péage permettent à la SAFER de planifier ses interventions sans dépendre entièrement de subventions étatiques ou de financements extérieurs. Derrière chaque ticket de péage, il y a des effets mesurables sur le quotidien des Togolais.
Ces efforts permettent la réhabilitation, le désenclavement et la modernisation de routes dans toutes les régions du pays.
Les travaux financés par la SAFER ne se concentrent pas uniquement sur les grands axes. Routes rurales, nationales, axes stratégiques : aucun segment n’est oublié. Chaque année, plusieurs centaines de kilomètres de pistes rurales sont réhabilitées, favorisant ainsi le désenclavement des zones agricoles.
C’est ce qui garantit aujourd’hui aux populations, un accès plus rapide aux écoles, aux centres de santé, aux marchés agricoles et réduit considérablement les temps de transport.
DKS