Les travaux du premier Forum régional des Organisations de la société civile sur l’éducation de la jeune fille et l’autonomisation de la femme ont pris fin à Lomé sur une note de satisfaction. La cérémonie de clôture a été présidée par le Ministre-Secrétaire général de la Présidence de la République, Dr Sandra Ablamba Johnson qui a rassuré de l’engagement du Togo à s’investir davantage dans le domaine.
« Nous avons obtenu des résultats qui prouvent que le Togo avance, cependant des défis restent à relever. Le gouvernement ne ménagera aucun effort conformément à la vision du chef de l’État, pour poursuivre et intensifier les réformes en faveur de l’autonomisation des femmes et pour faire du Togo un pays où chaque femme, chaque jeune fille peut rêver, entreprendre et réussir sans entrave », a en effet déclaré Sandra Johnson.
Rappelé que le Togo a toujours placé l’humain au cœur de sa politique de développement, elle a expliqué que les performances du pays ne sont pas le fruit du hasard, mais s’inscrivent dans une vision claire qui sont en droite ligne avec la politique d’inclusion économique et sociale du chef de l’Etat Faure Gnassingbé visant à garantir une éducation de qualité, promouvoir l’entrepreneuriat féminin et assurer un développement fondé sur nos réalités et nos valeurs culturelles.
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Le Rapport du PNUD sur le Développement humain 2023/2024 classe le Togo 1er dans l’UEMOA pour la 5è fois et 4è dans la CEDEAO après le Cap vert, le Ghana et le Nigeria. De même, le rapport « Women, Business and Law 2024 » de la Banque mondiale positionne également le pays 1er en Afrique sur 53 pays, 19ème au niveau mondial sur 190 pays avec un score global de 97,5 sur 100, dépassant largement la moyenne d’Afrique.
Les programmes d’inclusion financière ont permis d’octroyer depuis la mise en place du Fonds national de la finance inclusive (FNFI) en 2014, plus de 109 milliards de FCFA de crédits, dont 65 % de bénéficiaires sont des femmes.
Les projets d’autonomisation des femmes rurales et l’octroi de 25 % des marchés publics aux femmes entrepreneurs sont également quelques exemples de mesures qui contribuent à l’autonomisation des femmes au Togo.
Sandra Johnson a en outre réaffirmé l’engagement du gouvernement à multiplier les initiatives idoines en vue d’assurer un accès équitable aux ressources, renforcer l’éducation des filles et promouvoir une participation accrue des femmes à la prise de décision dans tous les domaines.

« La société́ civile togolaise, la vraie, doit continuer à jouer son rôle fondamental de force de proposition et de moteur du changement. Son engagement aux côtés des pouvoirs publics est essentiel pour pérenniser et renforcer les réformes durables », a-t-elle estimé.
Organisé à l’initiative de la Banque mondiale, de la Fondation Brazzaville et du gouvernement togolais, ce forum marque selon les initiateurs, une étape décisive dans la mobilisation des acteurs de la société civile, des décideurs politiques, des experts et des partenaires techniques et financiers pour relever les défis de l’éducation des filles en Afrique.
Les échanges ont connu la participation des membres du gouvernement, du Vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’ouest et du centre, Ousmane Diagana, des représentants de la Fondation Brazzaville et des organisations de la société civile de vingt-deux (22) pays africains.
Les travaux ont pris fin avec une visite des stands illustrant les programmes et projets financés par la Banque mondiale au Togo.
David S. / La Rédaction