L’une des priorités du chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé est d’assurer une éducation de qualité pour tous. Le secteur bénéficie à cet effet d’une attention particulière, avec des progrès notables enregistrés notamment sur la période 2020-2024.
Les efforts ont été multipliés dans ce sens par le gouvernement conformément à la Feuille de route 2020-2025, dans le but d’améliorer considérablement le ratio élève-enseignant avec le recrutement et la formation de 11303 enseignants fonctionnaires.
Cette initiative a permis de réduire la proportion des enseignants volontaires (EV) dans le système éducatif de 41,6 % en 2022 à 7,9 % en 2023. Le personnel d’encadrement a été aussi renforcé et déployé selon les besoins et les zones.
Pour une amélioration continue de la qualité de l’enseignement, le gouvernement a procédé à la construction et à la réhabilitation de plus de 4 600 salles de classe.
Dans la même dynamique, d’autres actions d’envergure ont été opérées. Il s’agit entre autres de la gratuité des frais d’inscription aux examens scolaires et l’extension de l’exonération des frais d’écolage au secondaire, l’alimentation scolaire avec la fourniture des repas chauds à 218 000 élèves des écoles primaires et préscolaires publiques.
A cela s’ajoute la couverture sociale à travers School Assur qui a permis de couvrir 900 000 élèves, et le maintien constant de dialogue social avec les acteurs du système éducatif.
Le gouvernement a procédé à la création de nouvelles Ecoles normales de formation des professeurs d’écoles (ENFPE) portant ainsi le nombre à six, pour assurer une ressource humaine qualifiée à même de répondre aux besoins éducatifs réels sur le terrain. Au total 2579 élèves-professeurs ont été retenus pour la promotion 2024-2026 dans ces écoles.
En dehors de la formation, d’autres actions sont menées sur le terrain pour permettre aux enseignants d’être au top de leur performance, avec l’introduction de nouveaux manuels primaires axés sur l’Approche par les compétences (APC). A cela s’ajoutent la dotation des collèges de matériel de sciences expérimentales et l’introduction de l’anglais au cours primaire. La généralisation de cet enseignement est programmée progressivement avec la formation des élèves professeurs d’école.
Pour ce qui est de l’encadrement de proximité, la majorité des lycées et Collèges d’enseignement général (CEG) ont bénéficié de la nomination d’économes et de gestionnaires-comptables ainsi que de surveillants généraux. Cette gouvernance a permis de réduire les charges des chefs d’établissement et censeurs, liées à la gestion financière et à la discipline. Conséquence, leurs capacités d’encadrement pédagogique se sont accrues.
Dans la même dynamique, il a été mise en place une nouvelle orientation scolaire et professionnelle plus efficace et pratique. Elle met à contribution les professionnels du domaine pour un contact régulier avec les apprenants et implique des structures de promotion d’emploi notamment l’agence nationale pour l’emploi.
Ces différentes actions ont permis de porter le taux d’achèvement au primaire de de 87 % en 2020 à 94,6 % en 2024, et celui du secondaire de 51,7% à 61,4 %, avec une progression pour les filles de dix points de pourcentage au niveau des deux cycles.
Il faut souligner que d’autres initiatives ont été également mises en œuvre pour une formation en adéquation avec le marché de l’emploi notamment à travers l’opérationnalisation de quatre Instituts de formation en alternance pour le développement (IFAD) dédiés à l’aquaculture, à l’élevage, au bâtiment et aux énergies renouvelables.