Conscients que l’agriculture constitue la principale activité rémunératrice pour une grande partie de la population togolaise, les pouvoirs publics ont multipliés ces dernières années des initiatives et investissements afin de rehausser la compétitivité du secteur et booster le développement socioéconomique du pays. Les pans d’actions pour y parvenir sont multiformes, ambitieux et enthousiasmants à l’instar du programme de développement des pôles de transformation agricoles dénommés agropoles.
Selon les experts, l’agropole est un ensemble d’entreprises circonscrites dans une aire géographique donnée, qui entretiennent des relations fonctionnelles dans leurs activités de production, de transformation, de services d’appui et de commercialisation d’un produit végétal, animal, halieutique ou forestier donné.
Il peut également se définir comme une zone d’activités à vocation agricole ou agro-industrielle et logistique, qui regroupe plusieurs acteurs de taille et de niveau technique et technologique variable, évoluant sur une ou plusieurs filières agricoles ciblées.
Au Togo, la politique de mise en place des agropoles est l’une des actions entreprises dans ce sens. Elle contribue non seulement à créer de la richesse, mais aussi à réduire le déficit de la balance commerciale agricole, rabaisser le niveau de la pauvreté, surtout en milieu rural avec une diminution de plus de 15 % dans les cinq (05) prochaines années (de 68.7% à 53.7%).
Cette politique a également pour but de créer des emplois que les autorités évaluent au-delà de 24.837 dont près de 40 % pour les femmes. Le Togo entend construire dix (10) agropoles sur dix (10) zones du territoire. Celles-ci verront naître des infrastructures logistiques qui faciliteront la mise en place de parcs agro-industriels (eau, électrification, télécommunication etc.) grâce à des investissements publics et privés.
La Rédaction