En termes d’emplois, la mise en œuvre de l’Agropole de Kara réserve de bonnes surprises aux jeunes de la région. Les études préparatoires du projet ont permis d’estimer à 25 000, le nombre d’emplois directs qui seront créés ou consolidés au niveau de la production agricole et environ 500 emplois industriels et de service (conduite et surveillance de machinerie, gestion des équipements techniques, administration des unités agro-industrielles).
Selon le Directeur général de l’Agence de Promotion et de Développement des Agropoles au Togo (APRODAT), M. Dr Ari Edem AKOUVI, au-delà de ces emplois qui seront directement créés par les chaînes de valeur cibles, il y a tout un gisement d’emplois dans les secteurs connexes tels que les services techniques et de maintenance (informatique, électronique, électricité…), l’habitat (maçonnerie, menuiserie et bois, plomberie et sanitaire, jardinage et aménagement des espaces verts, aménagement et entretien des locaux), les services de laboratoire (biologie, chimie, biochimie…), les services sociaux ou de loisirs (écoles, centres de santé, hôtellerie, restauration, tourisme et sport), les chaînes de transport et logistique, les services financiers, bancaires et assuranciels, la publicité et le marketing pour ne citer que ceux là.
L’agropole de Kara devrait s’étendre selon les informations sur 165 000 ha. De quoi apporter d’ici à 2022 des points supplémentaires à la croissance du PIB agricole du Togo, doper les ventes à l’export comme au niveau local, et par ricochet, réduire les importations agroalimentaires pour ramener le déficit de la balance agricole à 38 %, au lieu de 44 % actuellement.
D’autres agropoles, une dizaine au total, sont prévus dans d’autres zones géographiques du Togo.
David S.