Nicolas Lawson invite Faure Gnassingbé et Jean-Pierre Fabre à « travailler ensemble »

« Le chef de l’Etat seul et son parti ne peuvent pas réaliser le salut du Togo. Le chef de file de l’opposition Jean-Pierre Fabre et son parti ne peuvent non plus dans ce temps difficile réaliser pleinement les aspirations profondes des compatriotes et le destin du Togo. Mais ensemble, unis dans une merveilleuse unité de dessein, nous pouvons tout changer et tout avoir ».

C’est le message fort que le Président national du Parti de renouveau et de la rédemption (PRR) Nicolas Lawson a envoyé à Faure Gnassingbé et à Jean-Pierre Fabre.

Cette volte-face de celui qui est connu pour son franc parlé a été priseaprès une longue analyse de la situation socioéconomique et politique du Togo, dit-il.

Celui-ci demande à ces deux (2) leaders politiques de se mettre ensemble afin de sortir la population togolaise, selon lui de la « misère » et qui vit dans un « état anxiogène d’incommodité », de « gâchis » et de « désespérance ».

« Vous avez l’obligation, de par vos responsabilités respectives, de faire la paix des braves et de vous asseoir fraternellement pour trouver des solutions aux maux dont souffrent notre pays et notre peuple. Notre peuple n’a pas besoin le discernement qui se forge avec le temps pour transcender nos querelles et se sublimer pour abriter notre jeu sacrificiel de partisans », convie Nicolas Lawson.

Selon lui, la sortie définitive de la crise que les populations ont subi depuis 25 ans exige que tous les enfants du Togo travaillent en symbiose, fraternellement et patriotiquement.

« Cette missive est un appel pour nous élever au-dessus de nos divisions et pour éviter le rendez-vous avec le chaos. Je vous prie de prendre en charge la défense, l’unité et le destin de notre peuple car nos divisions entravent le progrès nécessaire à la prospérité de notre patrie. Je veux que vous soyez des partenaires au service exclusif du Togo. Sans renoncer à vos justes désaccords, faites renaître la joie de vivre des togolais, leur unité et leur fierté », implore M. Lawson.

Pour convaincre ces deux hommes politiques, le Président du PRR donne cet exemple que sans de Frédéric De Klerk, l’ancien Président Nelson Mandela avec African national congress (ANC) n’aurait pas pu libérer l’Afrique du sud de l’Apartheid.

« Les critiques et la peur ne doivent pas paralyser vos efforts et vos volontés. Si vous vous déterminez à travailler ensemble, vous aurez l’accompagnement cosmique », a-t-il ajouté.

Joseph Ahodo

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