Togo : Renforcement des dispositifs sécuritaires à la frontière ouest du Grand Lomé

Le Gouvernement togolais a engagé un processus de renforcement des dispositifs de contrôle et de surveillance sur la frontière ouest, dans le District autonome du Grand Lomé (DAGL).

Cette mesure fait suite à une évaluation rigoureuse de la situation sécuritaire dans la ville de Lomé, selon le Ministre de la sécurité et de la protection civile, Calixte Batossie Madjoulba.

Dans un communiqué publié à cet effet ce 02 septembre 2025, le ministre a indiqué que cette initiative s’inscrit dans une démarche visant à renforcer le dispositif de sécurisation du territoire afin de garantir son intégrité face aux menaces internes et externes.

Elle vise particulièrement à lutter contre la criminalité sous toutes ses formes et à endiguer les menaces croissantes liées notamment à l’immigration irrégulière, aux trafics transfrontaliers illicites, ainsi qu’aux atteintes à la sécurité publique observées dans certaines zones sensibles.

Les activités illicites identifiées

Parmi les activités illicites identifiées figurent notamment selon le gouvernement, le trafic de drogue et de produits prohibés, la traite des êtres humains et le transport de migrants en situation irrégulière, la contrebande de marchandises (carburant, gaz, médicaments, denrées, etc.), le trafic d’armes et de munitions, la contrebande de ressources naturelles. A cela s’ajoute également le trafic transfrontalier de véhicules et de motos volés, souvent utilisés à des fins criminelles.

Les mesures prises

Pour y remédier, des mesures sont immédiatement mises en vigueur dans le Grand Lomé. Il s’agit de la fermeture de tous les points de passage non autorisés et des brèches clandestines identifiées le long de la frontière ouest, du renforcement des dispositifs de surveillance, avec une redéfinition du dispositif sécuritaire dans les zones frontalières.

Par ailleurs, afin de faciliter les échanges transfrontaliers et de permettre aux paisibles populations riveraines de poursuivre, sans désagréments, leurs activités, des postes d’immigration sont spécialement aménagés tout le long de la frontière.

Dans le ressort des services d’immigration de Ségbé, il s’agit de AKPOKPLOÉ, YOKOÉ COPEGAN, LANKOUVI, AKATO VIEPÉ,

Dans le ressort des services d’immigration d’Aflao, il s’agit de KODOMÉ, CASABLANCA, TODMAN et ADJINAMOTO.

« Ces huit (08) postes d’immigration à franchissement piéton sont désormais les seuls autorisés pour les traversées à pied dans la zone frontalière du District Autonome du Grand Lomé. Tous les franchissements en véhicules, motos et tricycles doivent obligatoirement s’effectuer par les postes frontaliers officiels de Ségbé et d’Aflao. Tout franchissement effectué en violation de ces prescriptions sera constitutif d’une infraction et sera sanctionné conformément à la loi et aux règlements en vigueur », précise le ministre de la sécurité.

« Ces mesures de sécurisation des frontières seront progressivement étendues aux autres régions du pays, en fonction des évaluations locales et des priorités stratégiques définies par le Gouvernement », a-t-il ajouté, exhortant les populations concernées à respecter strictement les consignes en matière de franchissement des frontières, et à coopérer pleinement avec les forces de défense, de sécurité et les agents d’immigration.

Les populations sont également invitées à signaler sans délai, tout comportement suspect ou toute activité irrégulière en appelant le numéro gratuit 1014.

 « Ces mesures visent à protéger notre territoire, à préserver l’ordre public et à garantir la sécurité des citoyens. Leur succès repose sur la mobilisation et l’engagement de tous », a rappelé le ministre de la sécurité et de la protection civile, Calixte Batossie MADJOULBA.

La Rédaction

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