Togo : Les députés pour un cadre législatif plus protecteur en droits sexuels et reproductifs

Les députés togolais s’engagent pour un cadre législatif plus protecteur en matière de santé sexuelle et reproductive. Un atelier d’échanges de trois jours a été organisé dans ce sens du 27 au 29 août 2025 à Kpalimé. Les débat et réflexion ont permis de renforcer les connaissances des élus sur le cadre législatif et les enjeux liés à la santé sexuelle et reproductive dans le pays.

C’est le président de l’Assemblée nationale Kodjo Adédzé qui a clôturé les travaux de cette rencontre d’échanges sur ce sujet pertinent que sont les droits en santé sexuelle et reproductive (DSSR).

La mortalité maternelle et les avortements clandestins au Togo et leurs conséquences, les nouvelles directives de l’OMS relatives à l’avortement sécurisé, ainsi que des implications du Protocole de Maputo pour le pays sont les panels qui ont mis en lumière les défis persistants, mais aussi les opportunités qui s’offrent au Togo pour bâtir un cadre juridique plus adapté et protecteur.

Le président de l’institution parlementaire a également participé, aux côtés de ses collègues députés, à un panel consacré à l’étude comparative entre la loi de 2003 relative à la santé sexuelle et reproductive et celle adoptée en 2021 en République du Bénin.

« Cet exercice nous invite à réfléchir sur les évolutions nécessaires pour aligner nos législations avec les standards internationaux et les besoins réels de nos citoyens. Mes chers collègues, il est impératif que nous traduisions ces réflexions en actions concrètes. C’est pourquoi je nous invite à initier une proposition de loi ambitieuse et progressiste. Une loi qui reflète notre engagement collectif pour un Togo où chaque femme, chaque homme, chaque jeune peut exercer ses droits en santé sexuelle et reproductive, dans un cadre sécurisé, respectueux et inclusif », a déclaré Kodjo Adédzé.

Les recommandations

À l’issue des activités de l’atelier d’échanges, plusieurs recommandations ont été formulées. Elles portent sur l’élaboration du texte de révision de la loi sur la santé de la reproduction, en tenant compte du contexte national et des directives de l’OMS ; l’adoption de ce texte révisé ; l’élaboration des textes d’application de la nouvelle loi sur la santé de la reproduction, le cas échéant, ainsi que son adoption.

Quant aux prochaines étapes, les participants ont convenu d’organiser des rencontres avec les commissions permanentes du Parlement, ainsi qu’une rencontre avec le ministre de la Santé sur le sujet.

Les députés ont salué la qualité des échanges et réaffirmé leur volonté de travailler à l’élaboration et à l’adoption de lois adaptées, afin de renforcer le cadre juridique national en matière de santé sexuelle et reproductive.

David S.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *