Le Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité (HCRRUN) a entamé ce lundi 07 octobre 2024 à Amlamé dans la commune Amou 1, une nouvelle session d’indemnisation des victimes des troubles socio-politiques survenus entre 1958 et 2005.
Cette opération qui prendra fin le 12 octobre prochain, rentre dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de réparations. Elle concerne les victimes dites « non vulnérables » venues des préfectures d’Akébou, d’Amou, de Haho, d’Anié, d’Est-Mono, du Moyen Mono, de Wawa et de l’Ogou.
Les personnes concernées vont bénéficier de chèques, un geste du gouvernement, une action symbolique pour leur permettre de ne plus rendre vivaces les souvenirs mais plutôt de prôner la réconciliation.
Le démarrage des activités a été présidé par Mme Awa Nana Daboya (présidente du HCRRUN), en présence de son conseiller spécial Me Joseph Kokou Koffigoh, du préfet d’Amou Koufama Bissalouwè, du maire de la commune Amou 1 Woélédji Kossi, du personnel médical de l’ONG Aimes-Afrique et des membres du comité local de paix, les autorités locales, traditionnelles ainsi que les victimes et leurs accompagnateurs.
Sur place, les bénéficiaires ont été sensibilisés sur le pardon, la réconciliation, et le vivre ensemble. Ces victimes ont été également exhortées à faire table rase du passé et à œuvrer pour la paix, la solidarité et le vivre ensemble pour construire un avenir radieux.
Il faut souligner que cette même opération se déroule à Sotouboua dans la région centrale et prend en compte les victimes non-vulnérables des préfectures de Tchamba, de Blitta, de Mô, de Tchaoudjo et de Sotouboua.
Pour rappel, le HCRRUN assure aussi la prise en charge médico-psychologique des victimes avec si possible, des interventions chirurgicales ou évacuation du malade selon la gravité, pendant ces phases d’indemnisations.
Depuis Atakpamé, Evrard Nomanyo