L’Allemagne vient de prendre de nouveaux engagements financiers en faveur du Togo. Ces engagements s’élèvent à 50,3 millions d’euros dont 17,5 millions d’euros pour la coopération technique et 32,8 millions d’euros pour la coopération financière.
Ces nouveaux engagements ont été conclus à l’issue des négociations sur la coopération bilatérale au développement entre le Togo et la République fédérale d’Allemagne qui se sont déroulées les 11 et 12 novembre 2025 à Berlin.
Ces engagements s’ajoutent à l’enveloppe déjà disponible d’un montant de 517,16 millions d’euros et portent ainsi le portefeuille global de l’Allemagne au Togo à 567,46 millions d’euros, soit 372,23 milliards FCFA.
Ils couvrent les domaines prioritaires ci-après : agriculture et transformation des systèmes alimentaires, bonne gouvernance et développement des territoires, santé, protection sociale et politique démographique.
Au regard de ces engagements, l’Allemagne reste le plus grand partenaire financier bilatéral au Togo qui est devenu l’un des pays partenaires de l’Allemagne qui bénéficie d’un appui pour le développement le plus élevé par habitant.

Les deux parties se sont félicitées de la qualité du partenariat germano-togolais fondé sur la confiance, la transparence et l’alignement sur les priorités nationales et ont convenu de poursuivre leur coopération dans le cadre de la mise en œuvre de la Feuille de route gouvernementale post 2025.
Ces négociations ont été conduites respectivement du côté togolais par Monsieur Bèguèdouwè PANETO, Secrétaire Général du Ministère auprès du Président du Conseil, chargé de la planification du développement et du côté allemand par Madame Dr. Bärbel KOFLER, Secrétaire d’Etat parlementaire auprès du Ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement.
Au cours de ces négociations, les deux délégations ont fait l’état des lieux de la coopération et mené le dialogue sur les nouveaux engagements bilatéraux dans les domaines prioritaires de la coopération, notamment l’agriculture et la transformation des systèmes alimentaires ; le développement économique durable, la formation et l’emploi ; la santé, la protection sociale et la politique démographique ; (iv) la bonne gouvernance et le développement des territoires ; les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.
Les discussions ont également porté sur les sujets transversaux de la coopération tels que les questions administratives, l’entretien des infrastructures réalisées, la sécurité et les perspectives d’avenir.
Les deux parties ont convenu de tenir les prochaines négociations intergouvernementales en 2028 à Lomé.
La Rédaction