Des Organisations de la société civile, des travailleurs sociaux du ministère de l’action sociale des plateaux et des acteurs de justice ont pris part ce jeudi 26 septembre à une rencontre d’échange trimestrielle à la direction régionale de l’action sociale des plateaux à Atakpamé.
Cette rencontre organisée par le Bureau National Catholique de l’Enfance du Togo (BNCE- Togo) en collaboration avec l’Etat togolais et le soutien du Bureau International Catholique de l’Enfant (BICE) ainsi que celui de l’Agence Française de Développement (AFD), est axé sur le thème « mutualisation et le renforcement des compétences : quelle synergie d’action entre acteurs pour la réinsertion des enfants en conflit avec la loi ? ».
Elle se situe dans le cadre de la mise en œuvre du projet Enfance Sans Barreaux 3 du BNCE-Togo et vise à renforcer les capacités des travailleurs sociaux sur les normes et traitements individualisés réservés aux mineurs après leurs arrestations et libération en passant par la détention et le suivi de réinsertion.
Il s’agit pour les participants de faire le bilan des activités menées durant les trois mois écoulés et d’élaborer des stratégies permettant d’améliorer les prestations, en vue d’atteindre les objectifs fixés.
Ils ont partagé l’expérience de parentalité et fait le point sur les enfants en attente pour l’insertion professionnelle et ont également identifié les défis communs et les solutions potentielles.
En ouvrant les travaux, le chef division régional de la protection de l’enfant à l’action sociale des plateaux M. Paniza Balakiyem (représentant son directeur) a remercié le BNCE-Togo et ses partenaires qui accompagnent le gouvernement dans sa politique de réhabilitation et d’insertion des enfants en conflit avec la loi (ECL).
Pour sa part, le greffier Maître Tchandikou Napo représentant le juge des enfants, a souligné qu’il est important que les cas de délinquance juvénile soient pris en charge par des personnes indiquées dans la droite ligne du code de l’enfant togolais et bien d’autres instruments d’Etat afin de rééduquer les enfants en conflit avec la loi et en faire un bon citoyen.
Le directeur préfectoral de l’action sociale de Wawa M. Djamba Sabi a au nom de ses collègues salué la qualité des travaux. Pour lui, ces genres d’activités les outillent davantage sur les voies et moyens de l’insertion des ECL.
La chargée dudit projet Mme Amedegnato Kafui et son collègue M. Inouwa Aboulaye (animateur) ont tour à tour exhorté l’assistance à encore mieux faire sur la mission qui les attendent désormais pour le meilleur devenir des ECL. Ils ont demandé aux parents d’œuvrer en concert avec les acteurs pour leur faciliter la tâche.
Les travaux ont pris fin par une synthèse des discussions et l’identification des actions concrètes à entreprendre en attendant le prochain rendez-vous pris pour décembre prochain.
Depuis Atakpamé, Gbesse Afi Rébecca