Pastoralisme : Des OSC et OP à l’école des techniques de plaidoyer et le lobbying

Des responsables d’Organisations paysannes et de la société civile ont entamé ce jeudi 06 juin 2024 à Tsévié, un atelier de formation de deux  (02) jours sur les techniques de plaidoyer et le lobbying pour un meilleur positionnement du pastoralisme au Togo.

Cette session de renforcement de capacité animée par les experts du Cabinet AGRITORCH, rentre dans le cadre de la 2ème phase du programme « Mobilité Pastorale transfrontalière apaisée et Stabilité sociale au Sahel » (MOPSS) couvrant la période 2023-2026.

Elle intervient en prélude à des activités de plaidoyer et le lobbying qui seront menées dans les prochains jours par la Coordination Togolaise des Organisations Paysannes et de Producteurs Agricoles (CTOP) auprès du ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et du Développement Rural (MAEDR) pour la mise en œuvre des activités dans le domaine pastoral au Togo.

L’atelier de Tsévié devra ainsi permettre de définir les éléments du plaidoyer en faveur du pastoralisme, de développer sur la base des éléments, un argumentaire et une stratégie de plaidoyer pour un pastoralisme apaisé et organiser un dialogue avec les autorités en charge de la gestion du pastoralisme dans le pays.

Il faut souligner qu’au Togo, le pastoralisme contribue de manière significative à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, à la création d’emplois et à la préservation de l’environnement.

Pastoralisme Des OSC et OP à l’école des techniques de plaidoyer et le lobbying
Pastoralisme Des OSC et OP à l’école des techniques de plaidoyer et le lobbying

Le secteur est cependant confronté à de nombreux défis, dont l’accès limité à des projets de développement, la fragilité de la cohésion sociale, la dégradation des pâturages, les conflits entre agriculteurs et éleveurs, et les changements climatiques.

Pour rappel, le MOPSS est financé par l’Agence Suédoise de Coopération Internationale au Développement (ASDI), DANIDA et la coopération Suisse (DDC). La phase 2 interviendra dans divers pays dont le Bénin, le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Togo, la Côte d’Ivoire et le Ghana (les deux derniers ont été intégrés dans la seconde phase).

L’impact visé par le MOPSS-2 est de « Contribuer à la cohésion sociale des communautés dans les zones de transhumance transfrontalière au Sahel et dans le Golfe de Guinée à travers une résilience accrue aux chocs climatiques et sécuritaires, une mobilité du bétail apaisée, et une économie locale inclusive et intégrée ».

David S.