Les travaux de l’atelier bilan du plan d’action annuel organisé par la Direction régionale de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation (DRASPFA-Plateaux), en collaboration avec les services déconcentrés au niveau de la région, ont pris fin ce samedi 19 décembre à Atakpamé, en présence du chef division planification M. Akoete Kodjo, représentant le directeur de la planification et du suivi évaluation.
Cet atelier a été une occasion pour les organisateurs et d’autres acteurs rattachés au Ministère de l’action sociale d’analyser et de valider les résultats du plan d’action 2020 et d’élaborer celui de 2021.
Après trois jours d’échanges fructueux, la trentaine de participants issus des douze préfectures de la région ont non seulement identifié et analysé des goulots d’étranglement qui entravent la bonne exécution de leurs missions mais aussi formulé des suggestions et des recommandations en vue d’engager d’autres actions correctives pour la levée des contraintes et difficultés majeures.
Ils se sont séparés sur une note de satisfaction générale après plusieurs travaux en commission suivis de plénière et discussions sur la feuille de route du Ministère.
Au chapitre des recommandations, ils ont dans leur rapport de synthèse indiqué la mise en place d’une cellule régionale de rédaction de projets, des registres à la disposition des directeurs préfectoraux, l’implication de la direction régionale de l’action sociale dans l’identification des critères vulnérabilité/indigences dans les formations sanitaires, et entre autres la nécessité de faire parvenir le budget prévisionnel du centre communautaire à la Direction des Affaires Administratives Financières ( DAAF ) et à la Direction de la Planification et du Suivi Évaluation du Ministère (DPSE).
Dans son mot de clôture de l’atelier, le Directeur régional de l’Action Sociale des plateaux, M. Ahe Kokouvi Dodji a souligné que cette revue a montré l’impact des interventions à l’évaluation.
Selon lui , les leçons tirées de l’expérience de 2019 montrent à plus d’un titre la nécessité d’impliquer les partenaires locaux (services techniques déconcentrés et société civile) dans la mise en œuvre afin de mieux s’assurer de la logique des interventions dans une dynamique d’intégration des efforts pour un meilleur changement escompté sur leurs cibles communs.
Il a souligné que son Ministère de tutelle a mis en place depuis 2016, la revue bilan annuel en vue d’évaluer la performance de ses collaborateurs au niveau régional, préfectoral y compris les centres sociaux, les services rattachés et les institutions spécialisées et d’apprécier le niveau global de mise en œuvre du plan d’action annuel afin de contribuer à l’atteinte des résultats escomptés.
« Nos plans d’actions visent généralement à réduire le niveau de pauvreté des communautés et les inégalités entre les sexes, à protéger les couches vulnérables et à lutter contre l’analphabétisme des populations surtout des femmes », a-t-il ajouté.
Pour rappel, le Ministère de l’Action Sociale regroupe quatre domaines notamment la protection de l’enfance, l’alphabétisation et l’éducation non formelle, la promotion de la femme et l’équité genre ainsi que la protection sociale non contributive. Elle assure la mise en œuvre de la politique de l’Etat en ces différents domaines.
Depuis Atakpamé, Evrard NOMANYO
