Kara : les acteurs se mobilisent pour la reprise des cantines scolaires

La mise en œuvre du programme des cantines scolaires continue au Togo, pour le bonheur des élèves des établissements bénéficiaires. Dans la région de la Kara, les acteurs de mise en œuvre se mobilisent dans les communautés pour une reprise de ce programme pour le compte de l’année scolaire 2020-2021.

Dans cette région septentrionale du Togo, les cantines scolaires sont mises en œuvre dans 62 écoles primaires publiques repartis dans six préfectures notamment Assoli, Binah, Bassar, Dankpen, Niamtougou, et Kéran.

La préparation des mets est confiée aux  « mamans cantines »  qui sont choisis par le comité des parents d’élèves de chaque écoles. Actuellement elles sont au total 354 mamans qui sont mobilisées pour assurer la fourniture des repas dans les 62 écoles.  Ces « mamans cantines » sont régulièrement formées en prélude à chaque rentrée scolaire

Etant donné que ces cantines sont désormais à contribution communautaire depuis janvier 2020, les agents d’ANADEB sont actuellement dans une dynamique de mobilisation des communautés pour leur contribution car depuis février dernier, un repas chaud d’une valeur de 135 F CFA servi à chaque élève chaque jour d’école doit recevoir une contribution communautaire de 10 F le plat converti en vivre notamment les céréales.

Dans la région de la Kara, ils sont au total 18 542 élèves à en bénéficier pour le compte de l’année scolaire 2019-2020.

Ce programme piloté par l’Agence nationale d’appui au développement à la base (ANADEB) consiste à offrir des repas chauds aux élèves dans les établissements bénéficiaires avec pour objectif, accroitre l’accès des enfants des communautés les plus pauvres du Togo à des repas scolaires réguliers en vue devrait d’améliorer la fréquentation et la rétention dans les écoles des zones ciblées.

Pour rappel, ce programme est une sous composante du projet Filets sociaux et services de base (FSB) qui a pour objectif d’assurer aux ménages et communautés pauvres un meilleur accès aux infrastructures socioéconomiques de base et aux filets sociaux. Il est financé à hauteur de 2,5 milliards de F CFA par an, dont 1,5 milliards de francs par la Banque mondiale, et 1 milliard de francs CFA par l’Etat togolais.

David S.

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