Un talk show pour promouvoir la paix et la cohésion sociale à Atakpamé

Un talk show consacré à la promotion de la quiétude, le vivre ensemble et les droits de l’homme a été animé ce samedi 12 septembre à l’évêché d’Atakpamé autour de la thématique centrale : « promouvoir la paix et la cohésion sociale à travers les débats citoyens dans les collectivités locales ».

Organisée par le Centre de Documentation et de Formation sur les Droits de l’Homme (CDFDH) avec l’appui de « Peace Bulding Found (PBF) » à travers PNUD, cette rencontre s’inscrit dans le cadre de du programme dénommé « Togo Peace Tour » qui se déroulera dans diverses autres localités du pays.

A Atakpamé, elle a permis aux participants non seulement d’appréhender la culture des débats citoyens comme un outil de prévention et de lutte contre les crises sociopolitiques et culturelles, mais aussi de s’engager à faire du dialogue, un moyen de préservation de  la cohésion sociale, même dans un contexte de crise sociopolitique.

Le Talk-show a réuni un public cible varié composé de jeunes, de femmes, de leaders locaux et d’acteurs sociopolitiques autour de sujets sociaux et culturels qui nourrissent les stéréotypes, les crispations et les situations de violences et de conflits.

Axé sur le sous-thème « la corruption est-elle un mal nécessaire ? », les discussions se sont déroulées sous la conduite d’un animateur et sous la forme de débats couronnés par l’avis de l’expert invité pour l’occasion à savoir M. Amétépé Hanam, président de l’ONG ODHI et président des Ong et associations des Plateaux.

Ainsi, deux équipes de débateurs composées chacune de deux personnes se sont affrontés à travers des arguments et exemples de la vie quotidienne sur le oui et le non en réponse à la question. Les réactions ont été recueillies dans la salle dans la rubrique « A VOUS LA  PAROLE » suite au débat.

Pour boucler la boucle,  la synthèse a été faite par l’expert Amétépé Hanam. En faisant le tour d’horizon de ce fléau, il a  amené ses interlocuteurs à comprendre le danger de celle-ci sur tous les pays, surtout ceux en voie de développement comme le Togo ; un fléau qui engendre d’énormes conséquences sur le développement socio-économique et fragilise le renforcement de la démocratie.

Le directeur exécutif du CDFDH, M. Etse K. Godwin a souligné que cette session vise à créer dans les différentes localités du Togo, des cadres d’échanges et de dialogue entre les citoyens autour des sujets qui nourrissent les stéréotypes, les crispations et les conflits au sein des communautés. L’ouverture de la séance a été présidée par M. Toyo Yao, 2ème Adjoint au maire de la commune Ogou 1.

Les mêmes travaux se poursuivent jusqu’au 24 septembre prochain avec de différents autres sous-thèmes dans le reste des préfectures de la région des plateaux et celle maritime.

Depuis Atakpamé, Evrard NOMANYO

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