Dans sa stratégie de développement du secteur agricole, le Togo a choisi de concentrer la production sur des cultures à hautes valeurs ajoutées en tenant compte des avantages compétitifs du pays par rapport aux zones agro-écologiques qui sont assez diversifiées.
C’est dans ce sens que des filières phares ont été choisies comme celle du coton dans laquelle le pays veut atteindre au moins 200.000 tonnes de production par an d’ici 2022. Il y a également le sésame où le pays ambitionne d’arriver à plus de 100.000 tonnes d’ici 04 ans.
A côté de ses deux cultures, le pays compte aussi stimuler la production du café, du cacao, du soja ainsi que d’autres cultures émergentes comme l’ananas, les bananes plantains et les oranges. Ceci permettra d’ajouter de la valeur sur le plan national dans la transformation, le conditionnement, la mise sur le marché, et ainsi générer des revenus pour les petits producteurs.
Par exemple la filière cotonnière est en pleine renaissance dans le pays, a rapporté en milieu rural près de 04 milliards de francs CFA en ayant une production agricole de 137.000 tonnes. Cette performance a permis d’ouvrir une 5èmeusine d’égrenage à Blitta après celles de Notsè, d’Atakpamé, de Kara et de Dapaong. A l’avenir, le pays vise la production de 200.000 tonnes annuelles.
Il faut souligner qu’au Togo, l’agriculture constitue la principale activité rémunératrice pour une grande partie de la population togolaise. Le secteur occupe en effet plus de 60 % des Togolais et contribue à 40 % au Produit intérieur brut (PIB).
David S.