La mise en œuvre du Projet de renforcement du rôle de conservation du système national d’aires protégées du Togo (PRAPT) suit son cours. Les activités inscrites au programme vont en effet se poursuivre sur le terrain avec comme prochaines étapes, la construction de 10 forages à motricité humaine dans les villages riverains de l’aire protégé Fazao-Malfakassa et le financement de 10 microprojets apicoles de 10 groupements de ces villages.
Il est également prévu une évaluation des besoins financiers nécessaires au fonctionnement des aires protégées du Togo, leur rôle économique et une proposition de mécanismes de leur financement durable. Des évaluations qui ne seraient pas inopportunes en cette période où le monde est à l’arrêt à cause du coronavirus qui pèse de toutes ses forces sur l’économie mondiale.
Mis en œuvre au Togo depuis 2012, le PRAPT vise prioritairement à renforcer la gestion du système d’aires protégées du Togo afin d’améliorer sa contribution à la conservation de la biodiversité en appliquant des approches efficaces de réhabilitation et de gestion des aires protégées. Ceci, dans un contexte où la faune et la flore sont sérieusement menacées et en voie de disparition, parce que perturbées par les changements climatiques.
Le projet est financé par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) à hauteur de 1.220.000 dollars, l’UEMOA (250 millions de francs CFA), le PNUD (500.000 de dollars) et le Togo (300 millions de francs CFA dont 150 millions en nature).
La Rédaction