Du 20 au 21 septembre dernier, devait avoir lieu la grève des travailleurs de la Société de transport de Lomé (SOTRAL). La Direction de ladite société avait entamé une discussion avec ces derniers depuis le 16 septembre pour satisfaire à leur doléance. Mais hélas, un total statuquo parce que les employés estiment que « rien n’a bougé sur les dix points inscrits sur la plateforme revendicative ».
En Assemblée générale ce lundi à Lomé, ces employés n’ayant pas trouvé suite favorable avec leur employeur, veulent passer à la vitesse supérieure. Dans les prochains jours, ceux-ci observeront une cessation de travail sauf que la date sera donnée après.
« Nous avons notifié un préavis de grève qui couvrait la période du 14 au 19 septembre 2016. Le 16 déjà l’employeur nous a appelés en négociation. Mais jusqu’ici, les lignes n’ont pas bougé sur les dix points de notre revendication. Nous avons l’impression qu’il tarde pour rien et pour ne rien proposer. Nous avons tenu une assemblée générale avec la base et celle-ci a décidé d’entrer en grève dans les jours à venir », a déclaré le délégué du personnel de SOTRAL, Adodo Koeadjo-Tassi.
Pour Jean-Claude Montcho, chargé de mission auprès du Directeur général de la SOTRAL, ce que les travailleurs demandent n’est pas la mer à boire. « C’est une logistique à mettre en branle et que la Direction est en train de faire. Aujourd’hui, la SOTRAL n’a pas les moyens de déclencher une augmentation salariale aux employés », a-t-il laissé entendre.
Mais pour l’heure selon lui, les discussions sont arrivées à un panel de solution au terme duquel, il faut la déserte du personnel. Et à ce niveau, il faudra faire d’abord l’adressage vers le point de ramassage.
Les revendications de ces employés portent sur le paiement d’une prime de déplacement, de risque spécifique au poste occupé ainsi pour des heures supplémentaires et de panier, l’octroi de deux jours de repos, la dotation de règlement intérieur et statuts de la société, le paiement de prime de motivation, la demande du déblocage des prêts auprès des banques, la mise en application des accords signés.
Joseph Ahodo