La 10ème campagne Alimenterre au Togo, composée d’un festival des films documentaires et du marché vont se dérouler du 15 octobre au 25 novembre prochain. Ces deux (2) évènements ont été officiellement lancés ce lundi à Lomé.
L’idée vient de l’Organisation pour l’alimentation et le développement local (OADEL) en collaboration avec Action for life (AFL) et le Comité français pour la solidarité internationale (CFSI).
Le festival de films Alimenterre, est une série de 23 projections-débats du 15 au 25 novembre au finish deux (2) films seront retenus pour être projeté à Sokodé et à Kara et dans sept (7) préfectures de la région maritime, histoire de mettre des images et des mots sur les désordres alimentaires du monde et débattre des enjeux de l’agriculture, la transformation et la consommation des aliments.
Le marché Alimentaire, une exposition vente de mets traditionnels et gastronomiques et de dégustation de produits locaux made in Togo et des mets ancestraux du terroir au public de Lomé, quant à lui s’étend du 9 au 20 novembre 2016.
Le constat est réel que les produits importés sont parfois bourrés d’additifs et de colorants qui nuisent beaucoup à la santé alors que la population togolaise a de bons produits à côtés d’elle qui sont des « médicaments » et donnent un pouvoir d’achats aux producteurs.
« Le but de ces deux (2) évènements est d’amener le public togolais à encourager les consommateurs et à s’intéresser aux produits locaux qui privilégient l’économie locale ainsi qu’un mode de vie équilibrée et durable pour assurer le droit à l’alimentation et à la nutrition pour tous », a déclaré le Coordonateur de l’OADEL Tata Ametoenynou.
Un regard rétrospectif démontre selon M. Ametoenynou que le chemin parcouru est largement satisfaisant vu que les actions de l’OADEL prennent une certaine ampleur non seulement au sein de la population mais également au niveau des organisations sœurs.
Une initiative « louable » pour l’Agronome Komi Aristide Woglo à l’Union régionale des organisations de producteurs céréaliers de la région maritime (UROPC-M).
Pour lui, ces pratiques agro-écologiques prendront conscience de ce qu’il faut produire pour alimenter le monde et que les producteurs pourront toutefois tirer profit dans le domaine de l’agrologie.
Joseph Ahodo