En prélude au prochain Sommet sur la sécurité et la sureté maritimes et le développement en Afrique qui aura lieu du 10 au 15 octobre 2016, le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé a présidé ce jeudi à la nouvelle Présidence de Lomé aux travaux de la session annuelle du Haut conseil pour la mer (HCM).
Cette rencontre est consacrée aux enjeux, défis et questions liées à l’action de l’état en mer notamment les termes de performance et de l’état des lieux de la situation sécuritaire, en présence des personnes de hauts rangs intervenant dans le secteur maritime à savoir des représentants des missions diplomatiques et des partenaires en développement.
De ces différentes interventions, il ressort que le Togo a fait des progrès en termes de réformes en se dotant de textes juridiques appropriés mais aussi en termes d’infrastructures.
Sur certaines questions qui méritent un renforcement des actions, le chef de l’Etat a instruit les ministres concernés à prendre des mesures appropriées. « Je demande au ministre de la justice d’examiner la question sur les saisis des bateaux. Tout passe et commence sur la législative. Et donc j’exhorterai l’Assemblée nationale et je crois que le texte qu’elle a sur sa table concernant le code de la pêche soit voté lors de la prochaine session ordinaire », a dit Faure Gnassingbé.
Conscient que la préfecture maritime n’a pas les moyens d’atteindre les actes nécessaires à l’accomplissement de sa mission, le numéro 1 des Togolais a exhorté le Premier ministre en concertation avec le ministre de la fonction publique et celui en charge des finances avec l’aide du conseiller en mer de procéder au recrutement du personnel adéquat pouvant animer les instances de l’organisme national chargé de l’action de l’état en mer.
La rencontre a également permis de faire le point sur les préparatifs du sommet extraordinaire sur la sécurité maritime et la sureté et le développement en Afrique. En cela, le chef de l’Etat a insisté sur la prise en compte de toute potentialité notamment de l’apport des partenaires.
Le prochain Sommet va réunir plus de 3000 chefs d’Etat et de gouvernement, devra aboutir à l’adoption et la signature d’une charte dénommée « Charte de Lomé ».
Joseph Ahodo