PAX AFRICANA déplore la reprise des hostilités meurtrières au Sud-Soudan

Les violents combats enregistrés ces derniers jours à Juba, capitale du Soudan du Sud, ne laissent pas indifférent PAX AFRICANA. La fondation de l’ancien Secrétaire général de l’OUA (devenue Union Africaine), et ancien Premier Ministre du Togo, Edem K. KODJO, déplore une reprise soudaine et curieuse des hostilités meurtrières au moment même où depuis le mois de mai 2016, le processus de paix dans ce pays a conduit à la formation d’un Gouvernement d’union nationale, fruit de longs et douloureux pourparlers.

Pour PAX AFRICANA, aucune cause ne peut légitimer cette reprise des violences qui selon elle, témoignent de la fragilité du processus de paix enclenché depuis plusieurs années dans la plus jeune République d’Afrique et du monde.

« Le peuple sud-soudanais ne mérite pas de boire le calice jusqu’à la lie. Depuis la naissance officielle de cet Etat producteur de pétrole voici 5 ans, ses indicateurs socio-économiques ne sont jamais passés au vert », souligne un communiqué de la fondation en date de ce Jeudi 14 juillet 2016. « Halte à l’effusion du sang au Sud-Soudan. La mise en œuvre de l’Accord inter-soudanais d’août 2015 doit reprendre, avec le maximum de consensus et de concessions définitives », poursuit le communiqué.

PAX AFRICANA demande en outre aux voisins de cette jeune République, de réagir promptement et de manière décisive, à côté d’une réaction ferme souhaitée de la part du Conseil de sécurité de l’ONU et de l’Union africaine. « La poursuite de la guerre au Sud-Soudan constituera à moyen terme une source permanente de déstabilisation de l’Afrique orientale, centrale et du Nord », estime la fondation.

Depuis plus de trois ans déjà, les profonds différends au sommet de l’Etat ont occasionné à en croire PAX AFRICANA, la mort de plus de 300 mille Sud-soudanais, engendré plus de 500 mille déplacés, sans compter les dizaines de destins brisés par des affrontements fratricides qui empêchent la planification de tout programme de développement.

David SOKLOU

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