Plusieurs techniciens en géométries, topographes de mairies, urbanistes, architectes et magistrats s’approprient depuis ce jeudi à Tsévié (35 km au nord de Lomé) des règlements régissant l’urbanisme et de lotissement pour une meilleure planification des villes du Togo.
Organisée par le ministère de l’Urbanisme, de l’habitat et du cadre de vie, cette rencontre de deux (2) jours entend outiller les participants sur leur rôle spécifique dans l’élaboration d’un plan d’urbanisme et sur l’impact des lotissements clandestins dans les villes.
« Les lotissements illégaux sont faits par des géomètres qui n’ont pas reçu des formations nécessaires pour construire des villes. Il y a deux sortes de droits notamment le droit coutumier et le droit moderne. Et la coexistence de ces droits entraine des malentendus entre ceux qui doivent faire appliquer l’argumentation en vigueur », a expliqué Koudonou Mensah, Directeur de l’urbanisme.
La mission d’un géomètre est d’aider l’administration publique à implanter le plan d’urbanisme, l’exécuter avec l’approbation du ministère de l’urbanisme. Mais cette mission ne respecte malheureusement pas les normes comme prévue par le gouvernement.
Le ministre de l’Urbanisation, de l’habitat et du cadre de vie, Maître Fiatuwo Sessenou a invité les acteurs de l’urbanisme et de lotissements de terrains à respecter les règles en vigueur.
« Les terres sont occupées suivant les règles d’urbanismes. C’est une ville dans laquelle les rues, les réserves administratives, les espaces verts et les lieux de loisirs sont bien définis. C’est une ville dans laquelle, il y a de l’assainissement, l’eau potable, l’électrification des villes et pour pouvoir réaliser ces choses, il faut que la ville soit dotée d’un schéma directeur d’urbanisme et que les lotissements se fassent suivant le règlement », a-t-il indiqué.
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du ministre de la sécurité et de la protection civile le Colonel Yark Damehame.
Joseph Ahodo