« Votre second mandat ainsi que ceux des autres organes nationaux du parti, arrivent à expiration le 17 octobre 2016 à minuit. Vous devez en conséquence par respect des statuts du parti, convoquer, au moins deux (2) mois auparavant, c’est-à-dire au plus tard le 16 août 2016, le congrès ordinaire du parti pour se tenir les 16 et 17 octobre 2016 en vue du dénouement de la crise et du renouvellement des organes nationaux ».
Voici le nouvel ultimatum que les présidents fédéraux du Comité d’action pour le renouveau (CAR, opposition) ont adressé le mercredi 21 juillet dernier au Président national de leur parti, en la personne de Me Paul Dodji Apévon. Désormais les jours du Président national du CAR sont comptés au bout des doigts.
Dans cette deuxième lettre, les auteurs, contrairement à leur première lettre en date du 18 juin, disent clairement ce qui va se passer si Me Apévon ne prend pas ses responsabilités. « Nous tenons à vous signifier solennellement que si de par la persistance de votre inertie, la crise perdure et que le CAR vient de tomber dans un vide statutaire à partir du 18 octobre 2016, nous les présidents fédéraux, nous prendrons nos responsabilités », écrivent-ils.
Pour les présidents fédéraux du Comité d’action pour le renouveau, le mépris que leur président national éprouve à leur égard ne peut en aucun entamer leur détermination à poursuivre les actions pour sortir le parti de l’impasse.
Pour mémoire, référence est ainsi faite aux mots utilisés par Me Apévon dans la lettre qu’il a adressée au président d’honneur du parti, Me Yawovi Agboyibo, après avoir reçu le premier ultimatum des 33 des 36 fédérations.
L’avocat n’y a pas été avec le dos de la cuillère. Pour lui, les présidents fédéraux sont des « machins », de « petits manipulés » et de « suppôts ».
Quelle sera la réaction de Me Apévon ? On attend de voir.
Joseph Ahodo