54ème journée de la femme africaine : le Togo se réjouit des efforts fournis

Le 31 juillet 2016, les communautés d’Afrique vont célébrer pour la 54ième fois la journée de la Femme africaine sous le thème : « donner aux individus des moyens de vivre une vie saine et promouvoir le bien-être de tous à tous les âges et prévenir à l’égalité entre les sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles ».

Au Togo, l’accent a été mis sur la « santé de la femme et de la jeune fille, une priorité pour l’atteinte des objectifs du développement durable », qui se décline sous deux (2) sous thèmes à savoir « Ensemble mettons fin à la fistule obstétricale et « l’autonomisation de la femme comme moyen de promouvoir la santé maternelle et infantile ».

Dans un message adressé à l’occasion de la commémoration de cette journée, la ministre de l’Action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation, Tchabinandji Yentcharé Kolani fait état des lieux des femmes en Afrique et celles du togo en particulier. Selon elle, chaque minute une femme meurt des complications de la grossesse et de l’accouchement et que 20 à 30 femmes sur 100 accouchements survivent avec des séquelles dont l’une des plus graves est la fistule obstétricale.

« Depuis donc 2011, la césarienne est subventionnée à 90% réduisant ainsi le nombre de décès maternels. La lutte contre la fistule obstétricale a permis de sensibiliser sur ladite maladie et de réparer 400 femmes dont 330 sont totalement guéries et bénéficient d’un appui technique et financier pour leur réinsertion socioéconomique », a-t-elle fait savoir.

Depuis lors a-t-elle poursuivi, le gouvernement avec ses partenaires ont mis en œuvre des stratégies novatrices d’offres de services gratuits en santé de reproduction, la distribution gratuite des moustiquaires imprégnées, pris en charge gratuitement le traitement de la fistule obstétricale et à 100% des enfants de moins de 5 ans et des accouchements, la gratuité de la vaccination chez les femmes avant et après accouchement et les nouveau-nés.

« Ces interventions diverses ont contribué à réduire de façon significative la mortalité maternelle qui est passée de 478 pour 100.000 femmes en 1998 à 401 en 2013 et celle infantile de 78 pour 1.000 naissances vivantes en 2010 pour 1.000 en 2013 », a-t-elle renchéri.

Pour cette dernière, loin d’être exhaustive, la liste des actions réalisées par le gouvernement dans le domaine maternelle est longue et concrétise ainsi son engagement à œuvrer davantage pour améliorer l’accès des femmes et des filles aux services de santé de reproduction.

« Le gouvernement reste conscient de ces choses qui entravent l’épanouissement et l’autonomisation des femmes et des filles. C’est pourquoi, il s’emploie à réduire l’analphabétisation des adultes et surtout des femmes ; combattre les pesanteurs socioculturels, faciliter leur accès aux moyens de production et lutter contre leur stigmatisation et marginalisation », a-t-elle conclu.

Joseph Ahodo

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