Seuls 642 volontaires de la 11ème vague n’ont pas encore été affectés

Au Togo, il y a environ 8.500 volontaires qui ont été déployés sur le terrain avec à la clé 2.500 d’entre eux qui ont déjà trouvé un emploi stable.

Le 5 décembre 2015, 2.423 nouveaux volontaires nationaux ont prêté serment au titre de la 11ème vague. Selon le journal Le Correcteur paru en kiosque ce lundi, depuis ce temps, seulement 1.000 de ces jeunes Togolais ont été affectés. Les 1.423 autres, selon le journal, sont abandonnés dans la misère et la précarité par l’Agence nationale pour le volontariat au Togo (ANVT).

Une information que le Directeur général de cette institution, Omar Agbangba a rejeté ce mardi sur la radio Kanal FM, plus précisément dans l’émission « Club de la presse.

Selon M. Agbangba, 2.423 volontaires ont prêté serment au titre de la 11ème vague parmi lesquels, un millier déscolarisés a pris service, 781 autres volontaires constitués d’enseignants ont également été affectés.

Autrement dit, au lieu de 1423 volontaires « abandonnés », ils sont seulement 642 volontaires à être concernés par la non affectation due, selon le Directeur général de l’ANVT au lancement de deux (2) concours, à savoir le concours d’entrée dans les Ecoles normales d’instituteurs et le concours de recrutement du personnel de santé.

« Pendant que nous étions en train de préparer leur affectation, deux concours importants ont été lancés, le concours d’entrée dans les Ecoles normales d’instituteurs où la plupart de ces volontaires sont candidats et le concours de recrutement du personnel de santé dont parmi les 642 qui restent à affecter, au moins 400 sont du personnel de santé », a expliqué M. Agbangba.

Il n’a pas manqué d’apporter un correctif quant au temps qui peut se trouver entre la prestation de serment et la prise de fonction.  « Tant que le volontaire a prêté serment et il n’a pas encore signé de contrat, il reste en attente. C’est comme on mobilise des gens pour quelque chose qui n’a pas encore démarré. Le jour où c’est prêt, ils signent leur contrat. Dire qu’on les a plongés dans la précarité, c’est exagéré », a-t-il précisé.

Matelli K.

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