Après Bamako au Mali et à Cotonou au Bénin, c’est Lomé la capitale du Togo qui accueille une quarantaine d’experts et spécialistes du Réseau Ouest et centre africain de recherche en éducation (ROCARE) venus de quinze (15) pays africains pour réfléchir sur « la planification sectorielle de l’éducation ».
Ouverte par le ministre des Enseignements supérieur et de la recherche Octave Nicoué Broohm, en présence de son collègue de l’Enseignement primaire et secondaire Komi Tchakpélé, cette rencontre est placée sous le thème : « Planification de l’éducation en Afrique de l’Ouest : quelles orientations pour atteindre les objectifs 2030 ».
Pendant trois (3) jours, ces participants vont décortiquer plusieurs thématiques notamment la planification de l’éducation et analyse des plans sectoriels au Bénin et en Afrique subsaharienne en lien avec l’éducation 2030, la sensibilisation à l’approche partenariale et à la démarche de conduite du changement pour une mise en œuvre réussie des plans sectoriels.
« Cette rencontre traduit notre engagement commun à revisiter toutes les stratégies préconisées par nos plans sectoriels de l’éducation avec comme point de mire l’objectif 2030 qui ne vise autre que l’accès de tous à une éducation de qualité sur un pied d’égalité et des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie », a déclaré le ministre Octave Nicoué Broohm.
Face au processus de modernisation des Etats en cours, a-t-il poursuivi le gouvernement a l’impérieux devoir de redynamiser les politiques éducatives par une planification prospective en optimisant l’éducation, la recherche-action, la formation des jeunes ainsi que leur insertion professionnelle.
Pour le Coordonnateur national du ROCARE-Togo Joseph Koffi Tigbé, les pays ouest africains se doivent d’élaborer des plans sectoriels fiables et de bonnes qualités qui sont selon lui, un outil de travail indispensable pour les ministères de l’éducation et les acteurs de la coopération internationale. « Ces plans permettront d’assurer un financement adéquat du système éducatif », a-t-il précisé.
Prennent part à cette rencontre, les participants venus du Bénin, du Burkina-Faso, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, de la Gambie, du Ghana, de la Guinée-Bissau, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Nigéria, de la Centrafrique, du Sénégal, du Sierra-Leone et du Togo.
ROCARE se donne pour vision de devenir d’ici 2020, une institution incontournable de recherche pour le développement de l’éducation en Afrique.