Du 09 mai au 08 juin 2016, aura lieu sur toute l’étendue du territoire national togolais, sauf Lomé Commune, un traitement de masse de distribution d’albendazole, de praziquantel et d’ivermectine.
L’objectif, c’est de maintenir les acquis enregistrés par le Togo en matière de prévalence sur la cartographie des maladies tropicales négligées.
Le Secrétaire général du ministère de la Santé et de la protection sociale, Pr Gado Napo Koura appuyé par les responsables des institutions et organisations internationales partenaires du Togo en matière de santé, a annoncé l’information ce vendredi à Lomé en conférence de presse.
Sont visées à travers cette nouvelle campagne, trois (3) maladies tropicales négligées à savoir les parasitoses intestinales, l’onchocercose et les schistosomiases. Le traitement va se dérouler en une seule campagne et va concerner le recensement des membres des ménages, l’administration d’albendazole, de praziquantel et d’ivermectine, la sensibilisation sur le lavage des mains et l’utilisation de l’eau potable.
10.652 agents de santé communautaires sont formés sur l’ensemble du territoire national pour offrir des prestations de qualité et donner des conseils sur la prévention de ces maladies tropicales négligées.
Lomé commune n’est pas prise en compte dans cette campagne. La raison, selon Edmond Koffi Sognikin, Point focal national maladies tropicales négligées, l’étude des données épidémiologiques de routine disponible sur les maladies tropicales négligées dans les districts sanitaire de Lomé commune a montré que la transmission des maladies ciblées est « faible » ou « inexistante ».
Pour information, suite à l’élaboration en 2009 de la cartographie des maladies tropicales négligées au Togo, à savoir les géohelmininthiases et les schistosomiases, les résultats ont montré des prévalences, ce qui en 2010, a conduit le gouvernement togolais à lancer un traitement de masse contre ces maladies tropicales négligées.
L’évaluation de l’impact de ces traitements de masse cinq (5) ans après, suivant les directives de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), montre une baisse importante des prévalences des géohelminthiases de 33% en 2OO9 à 11,6% en 2015 et des schistosomiases de 23% en 2009 à 5% en 2015.