Trois (3) avocats, responsables du « Collectif Sauvons le Togo (CST) », un regroupement de partis politiques de l’opposition et d’organisations de défense des droits de l’homme et d’organisations de la société civile, à savoir Mes Zeus Ajavon, Jil-Benoît Afangbédji et Raphaël Kpandé-Adjaré, deux (2) responsables de l’Alliance nationale pour le changement (ANC, opposition) Me Isabelle Améganvi et Eric Dupuy, Claude Améganvi du parti des Travailleurs et aussi leader du CST, Zeus Aziadouvo, Directeur de publication du quotidien privé « Liberté » auraient vu leur inculpation dans l’affaire des incendies des grands marchés de Kara et de Lomé annulée.
Hervé Sénou, après trois (3) années passées à la prison civile de Lomé dans la même affaire, a été libéré.
Aucune information n’est pour l’instant disponible sur Agbéyomé Kodjo et Gérard Adja de l’Organisation pour bâtir dans l’union un Togo solidaire (OBUTS) et Alphonse Kpogo, député à l’Assemblée nationale, toutes des personnes citées et inculpées dans ces incendies qui, selon les enquêtes commanditées par le gouvernement togolais, sont d’origine criminelle.
Interrogés sur l’abandon de cette inculpation par le magistrat instructeur, deux (2) des personnes citées plus haut disent ne pas encore avoir l’information.
« Je ne sais pas si l’information est vérifiée. Si elle l’est et que le magistrat instructeur nous a disculpé, je ne peux qu’être heureux et remercier le Seigneur parce que pendant longtemps, nous avons été sous le coup de cette inculpation et chaque fois, avant de sortir du pays, il faut demander une autorisation de sortie. A l’aéroport comme aux frontières terrestres, on vous la réclame », a déclaré ce mercredi sur la radio Victoire FM, Me Afangbédji.
Pour Eric Dupuy, c’est un « non-événement ». Ce qui importe, selon lui, c’est que la vérité sur ces incendies de Lomé et de Kara soit connue et que « les vrais responsables » de ce drame soient connus du peuple togolais.
Incendiés respectivement dans la nuit du 9 au 10 janvier 2013 et du 11 au 12 janvier 2013, les grands marchés de Kara et de Lomé sont partis en fumée, ce qui a coûté des milliards de perte pour les commerçants.
Matelli K.