Au cœur du clivage qui secoue le parti, certains tenants dudit parti, notamment Dr James Amaglo, responsable des affaires politiques au sein du parti, ont proposé à Me Agboyibor de revenir à la tête du parti pour une « période transitoire », pour, indique la lettre, « réinsuffler au parti l’esprit qui prévalu à sa création ».
Un consensus a été dégagé le lundi 23 novembre 2015 à la réunion du présidium du parti mais les choses se sont compliquées à la réunion qui a suivi deux (2) jours après.
« La cassure a franchi un seuil que personne ne pouvait soupçonner lorsqu’à la réunion du présidium du 15 février 2016. Le président Apévon a déclaré qu’il n’entend pas rechercher le consensus avec ceux qui ne sont pas de son bord », lit-on.
Dans sa lettre Me Yawovi Agboyibor dit faire depuis quelques temps l’objet d’une « campagne de dénigrement » basées sur des mensonges grotesques ».
« Pendant qu’on s’attelait à dénouer la crise, des éléments de l’un des bords en dissension, se sont organisés pour envoyer partout sur le territoire national, des appels téléphoniques et des textos avec un cliché d’intoxication tentant à faire croire que je serais en train de chercher à revenir au devant du parti et qu’il faut que tous les militants se mobilisent pour m’empêcher », écrit-il.
Pour que les choses ne s’enveniment, l’ancien Premier ministre propose qu’une solution soit trouvée avant la tenue du prochain congrès du parti qui doit avoir lieu probablement en octobre prochain.