La liberté d’accès à l’information et à la documentation publique est désormais garantie au Togo par une loi votée par l’Assemblée nationale il y a quelques jours au cours d’une séance extraordinaire présidée par le président de ladite institution, Dama Dramani, en présence du commissaire du gouvernement, le ministre en charge de la Communication, Guy Madjé Lorenzo.
Pour le ministre, cette loi permettra désormais à l’administré, de sortir des rumeurs et de la désinformation, en faisant le geste le plus simple qui est d’introduire une requête afin d’avoir la bonne information.
« Le nombre de documents et d’informations produit par jour par l’administration togolaise, est immense et cette loi vise à doter chaque citoyen de l’information utile, afin non seulement de l’orienter dans ces prises de décisions mais également de faire de lui un citoyen actif, responsable pour le développement de notre pays ».
Elle vient également faciliter le travail aux hommes de médias dans le pays, qui peuvent avoir un accès plus facile aux informations.
« Il appartient donc aux journalistes d’en faire un usage professionnel, et nous émettons le souhait de voir la presse togolaise sortir de la logique des rumeurs, de la désinformation et des contre-vérités qui font du tort à notre pays », a-t-il lancé.
Au cours du vote, les députés du Groupe parlementaire ANC se sont abstenus mais la majorité parlementaire, c’est-à-dire les députés d’UNIR, ont donné leur onction à ce projet de loi.
Pour Me Isabelle Améganvi, présidente du groupe ANC, il se trouve que le projet de loi comporte plus de « restrictions » que de « libertés ».
« Ce projet de loi a des avantages pour les citoyens, le gouvernement et les institutions », a estimé de son côté, Christophe Tchao, président du groupe parlementaire UNIR.
Le nouveau texte vient, selon les informations, renforcer la transparence et la gouvernance, aux côtés du code pénal en vigueur depuis quelques mois.